La filiale française du promoteur immobilier américain a dégagé un bénéfice net en hausse de 13,2% à 35,4 millions d'euros (exercice clos le 30 novembre), ce qui fait de 2003 "la meilleure année" du groupe depuis sa création.

Pour Kaufman et Broad, "l'année 2003 est la meilleure année depuis sa création", a commenté Guy Nafilyan, le président du groupe. Le bénéfice d'exploitation est ressorti en hausse de 10,3% à 72,5 M EUR contre 65,7 M EUR un an plus tôt. Par ailleurs, le chiffre d'affaires hors taxe progresse de 11,1% sur l'exercice 2003 à 788,2 millions d'euros contre 709,6 M EUR en 2002.
Pour 2004, la société table sur une "progression de l'activité logement tant en terme de chiffre d'affaires que de taux de marge brute".


Le groupe continuera de s'implanter en province et négocie le rachat de trois sociétés, une en Rhône-Alpes, une deuxième dans la région de Nice et Cannes et enfin une dernière dans la région de Bordeaux.
Outre cette diversification régionale, le groupe souhaite aussi se lancer dans les résidences pour personnes âgées dépendantes, autour des grandes villes où Kaufman et Broad est déjà implanté.
"L'allongement de la vie permet de penser que des sociétés privées peuvent y trouver une place significative", a expliqué M. Nafilyan.

Kaufman et Broad sera seulement promoteur immobilier, et s'appuiera sur des investisseurs institutionnels qui financeront l'opération et seront gestionnaires. "Il n'y aucun accord signé, nous sommes en négociation", a précisé le président.
Commentant la situation générale du secteur immobilier, M. Nafilyan a estimé qu'"en 2003, plus que jamais la pierre avait joué son rôle de valeur refuge".

Le carnet de commandes du groupe représente actuellement 8,4 mois d'activité. "Il y a une montée en puissance du « de Robien » dans les grandes villes", a indiqué M. Nafilyan, faisant allusion au dispositif d'incitation fiscale à l'investissement locatif lancé le 3 avril dernier par le ministre du Logement.
"Depuis le mois d'avril, plus de 15.000 logements supplémentaires ont été vendus dans ce cadre", a-t-il ajouté.

"2003 est une mauvaise année pour l'économie, une mauvaise année pour le chômage mais une bonne année pour l"immobilier", a-t-il expliqué.
La reprise qui se profile en 2004 "aura un impact favorable sur le marché du logement", ainsi que le pouvoir d'achat immobilier des ménages, le phénomène de la « décohabitation » des couples, la faiblesse de l'offre de logement et des stocks. "Il y a un manque de logements neufs incroyable", a-t-il encore ajouté.

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