Numéros d'urgence, mobilisation de la Croix-Rouge, centres d'hébergement... : le Québec qui connaît une pénurie de logements sociaux affronte les affres du 1er juillet, date traditionnelle du renouvellement des baux qui voit chaque année de nombreuses familles se retrouver sur le trottoir.

La province canadienne manque cruellement de logements, notamment sociaux, avec des taux de disponibilité plafonnant à trois pour 1.000 dans la capitale, Québec, ou même deux pour 1.000 à Sherbrooke, au sud-est de Montréal.

La tradition qui veut que les baux locatifs courent à partir du 1er juillet accroît encore la tension, ce jour férié - fête nationale du Canada- voyant les rues des villes envahies par les camions dans un gigantesque chassé-croisé de locataires.
Mais chaque année, de nombreuses familles, parmi les plus pauvres, se retrouvent à la rue, faute de logement abordable alors que les prix augmentent en flèche à cause de la pénurie.

Les grandes villes, aux prises avec ce problème depuis quelques années, ont maintenant rôdé des plans d'urgence : Montréal a ouvert trois centres d'hébergement qui accueillaient déjà lundi une quarantaine de personnes (19 adultes et 21 enfants), tandis que la ville de Québec a donné 300.000 dollars (222.000 USD) à la Croix-Rouge pour gérer la situation.

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