En cohérence avec les avancées offertes par la révision de la norme NF EN 206/CN, l’évaluation de l’impact carbone à l’échelle de l’unité fonctionnelle permet de valoriser les économies de matière, notamment celles induites par la préfabrication béton, pour réduire toujours plus l’impact des ouvrages de construction.


L'unité fonctionnelle : la seule échelle pour valoriser pleinement la réduction carbone à travers tous ses leviers d’action.

Dans un monde où la construction durable est devenue essentielle, l’unité fonctionnelle permet d’évaluer l’empreinte carbone des ouvrages sur l’ensemble de leur cycle de vie en prenant en compte les matériaux utilisés, leurs quantités, leur durée de vie et leurs usages. Une approche trouvant une résonance particulière avec la préfabrication béton, qui optimise depuis longtemps l’usage des ressources : moins de pertes, des process industriels bien maîtrisés, des économies de matière significatives. Une approche qui contribue efficacement à la réduction de l’impact carbone des constructions, sans jamais de compromis sur la performance.

C’est justement dans cette logique d’efficacité que l’unité fonctionnelle et la préfabrication béton se rejoignent. Toutes deux visant à permettre aux acteurs du BTP de faire les meilleurs choix constructifs, de maximiser les bénéfices environnementaux, et de concilier performance et durabilité.


La révision 2025 de la norme NF EN 206/CN, marque une avancée majeure pour la filière béton.

La prise en compte d’une stratégie « impact carbone réduit » dans le référentiel normatif français des bétons conduit à la publication attendue au premier semestre 2025 d’une révision du complément national à la NF EN 206, mais aussi à la parution de nouveaux fascicules de documentation.

Le complément national de la norme béton (NF EN 206/CN) s’ouvre à de nouvelles solutions techniques pour formuler des bétons d’empreinte carbone réduite. La révision introduit également la notion de classe carbone du béton avec une nouvelle classification associée à la réduction du potentiel de réchauffement global total. Le principe donné dans le fascicule FD P 18-483-2 repose sur le calcul de la réduction carbone du béton par rapport à un béton de base. Des valeurs de base ont été établies pour les différentes classes d’exposition et classes de résistance du béton. Si les classes carbone sont définies à l’échelle du matériau, la réponse à une prescription de classe carbone intègre l’échelle de l’unité fonctionnelle et ainsi la possibilité de valoriser un gain carbone associé à une économie de matière.


Le CERIB, moteur de la transition.

En contribuant aux travaux du groupe “Solutions bas carbone” de la commission P18B, le CERIB joue un rôle clé dans l’évolution de la norme NF EN 206/CN. Objectif : identifier les leviers permettant une adoption plus large des bétons bas carbone tout en maintenant la performance des ouvrages. Un engagement fort pour accompagner la filière dans sa transition écologique et pour fournir aux professionnels du secteur les outils nécessaires pour intégrer des solutions durables et faire le “bon calcul”.


Le Bon Calcul : l’économie de matière comme levier de réduction carbone.

La campagne Le Bon Calcul met en lumière une réalité trop longtemps sous-estimée : l’économie de matière est un levier essentiel de la réduction carbone. Et la préfabrication béton en est la démonstration la plus tangible. Elle permet de produire juste, de limiter les pertes et d’optimiser chaque ressource, tout en maintenant la performance.

Analysée à l’échelle de l’unité fonctionnelle, cette logique devient lisible, mesurable, comparable. Ce cadre d’analyse permet de valoriser l’avantage carbone structurel de la préfabrication, en tenant compte de sa performance sur l’ensemble du cycle de vie de l’ouvrage. Un référentiel qui donne à voir l’évidence et qui permet aux professionnels du BTP de faire le bon calcul.

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