La société Transgreen vient d'annoncer sa création pour étudier l'utilité et la faisabilité d'un réseau de transport d'électricité entre les deux rives de la mer Méditerranée. A ce projet devraient notamment adhérer EDF et Siemens.

La société Transgreen, à laquelle pourraient notamment adhérer EDF et Siemens, vient d'annoncer sa création afin d'étudier l'utilité et la faisabilité d'un réseau de transport d'électricité entre les deux rives de la mer Méditerranée. La création de cette société s'inscrit dans le cadre du Plan Solaire Méditerranéen, qui prévoit la construction de capacités de production d'électricité «bas carbone», notamment solaire, de 20 gigawatts (GW) à l'horizon 2020.

 

«Pour développer la production d'énergie renouvelable sur des sites éloignés des zones de consommation, il faut mettre en place un réseau de transport à grande distance pour la transmission et la commercialisation, notamment de lignes sous-marines transméditerranéennes opérant sous courant continu», souligne Transgreen. «Les investissements sur les projets d'énergie solaire dans la zone de l'Union pour la Méditerranée ne pourront éclore et se développer que s'ils s'accompagnent de nouvelles infrastructures de transport et d'interconnexion reliant les sites de production entre eux et vers l'Europe», ajoute la société.

 

A noter que les énergies renouvelables sont encore peu exploitées sur le pourtour méditerranéen (4% du bilan énergétique des pays de la région), malgré des conditions d'ensoleillement extrêmement favorables et de vastes espaces libres pouvant accueillir des capacités de production d'électricité de taille importante.
Onze entreprises ont déclaré leur intérêt pour adhérer à Transgreen, dont EDF, RTE, Areva, Nexans, Veolia, Atos Origin, la Caisse des Dépôts

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