SOLUTION TECHNIQUE. A Vendres, dans l'Hérault, une villa a peut-être solutionné le problème du confort d'été. Elle a adopté un système constructif composite, qui combine ossature bois et panneaux de béton cellulaire. De quoi apporter souplesse structurelle et inertie thermique. Explications avec Bruno Tabur, directeur général de la société Compomur.

La construction d'une villa à ossature bois est une décision souvent motivée par le caractère écologique de ce matériau qui emprisonne le CO2 pendant toute sa durée de vie. Cependant, ce type de maison présente quelques désavantages : une faible inertie thermique liée à la légèreté du matériau, une isolation phonique médiocre et une perception accrue du risque incendie. Autant de points qui rebutaient le futur propriétaire d'une résidence à Vendres (Hérault). Conseillé par Pierre Tichit, le gérant de la société Soprocim, spécialisée dans la réalisation de maisons prêtes à finir, il s'oriente finalement vers l'adoption d'un système constructif hybride.

 

Bruno Tabur, le directeur général de l'entreprise Compomur, nous explique le principe : "L'idée est venue en 2009, à l'approche du Bâtiment Basse Consommation (BBC). Tout en se rapprochant de la filière bois, il fallait également amener de l'inertie dans les constructions. Les dalles de plancher et de toiture Hebel étaient déjà utilisées dans les bâtiments industriels à ossature métallique. Elles se comportent encore mieux que le béton cellulaire. Ces dalles, denses et solides, apportent de la résistance et peuvent être associées au bois". En clair, l'ossature bois, associée à des panneaux à particules orientées (OSB) et un pare-pluie à l'extérieur, est également couplée à un doublage lourd en béton cellulaire à l'intérieur, avec un frein vapeur.

 

Découvrez les spécificités du chantier en images dans les pages suivantes.

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