Dévoilées vendredi dernier, les équipes des Nouveaux albums des jeunes architectes 2003-2004 (NAJA) font place aux duos mixtes et européens. Présentation de la campagne de promotion de cette jeune génération et bilan de la session précédente.
Dans son discours de présentation de la session 2003-2004 des NAJA, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la culture, a rappelé l’importance de la sensibilisation du plus grand nombre à la qualité architecturale, urbaine et paysagère, ainsi qu’à sa diffusion à travers des manifestations comme les récents Trophées de la réhabilitation. Concernant le travail des 14 équipes lauréates des Nouveaux albums, le ministre a déclaré être «face à une très grande promotion, à une très belle édition». Il a précisé que même si le label NAJA permettait une hausse de la production, cette démarche ne correspondait ni à un terminus, ni à un exercice de rhétorique, mais à un outil pour la promotion de jeunes architectes talentueux.
L’architecte britannique Ian Ritchie, co-fondateur avec Rice et Francis de l’agence d’ingénieurs RFR, accompagné par Anne-José Arlot, adjointe au directeur de l’architecture et du patrimoine, a dévoilé les résultats en présence des treize autres membres du jury, dont l’architecte italien Massimiliano Fuksas. Avant cela, Ian Ritchie a salué l’existence des NAJA, en soulignant que «rien de tel n’existe en Grande-Bretagne, pays où les architectes construisent leur premier projet à l’âge de 50 ans !»
Les membres des quatorze équipes lauréates sont âgés de 27 à 34 ans et proviennent des quatre coins de France et d’Europe. Les échanges universitaires et les stages effectués à l’étranger ont favorisé la création de duos d’architectes franco-allemand, franco-italien, franco-espagnol ou franco-grec. A l’annonce de leurs noms, les candidats devenus lauréats se sont approchés de l’estrade, le sourire aux lèvres, certains après avoir poussé quelques exclamations de joie. Très vite les camarades se sont serrés les mains ou bien tapés sur l’épaule. Après la photo de famille chacun s’est muni de son téléphone portable pour annoncer la grande nouvelle et a pris une coupe de Champagne pour fêter l’événement. Rendez-vous est d’ores et déjà pris en avril pour la présentation officielle des équipes et le début de la campagne de promotion. A cette occasion, le Grand Prix National d’Architecture, remis en vigueur cette année, associera un architecte confirmé à cette jeune génération. Le ministère de la Culture veut ainsi réinscrire l’architecture en son sein et la dissocier de l’Equipement.
Une campagne de promotion sera ensuite lancée à travers la France et l’Europe. Elle vise à faire connaître les lauréats auprès du public et des maîtres d’ouvrage, en vue d’être inviter à des concours, voire d’obtenir des commandes directes. Les travaux des lauréats donneront lieu dans le courant de l’année à une exposition itinérante (organisée par l’IFA). Elle sera accompagnée d’une publication diffusée en nombre, notamment auprès des maîtres d’ouvrage publics et privés que les lauréats seront amenés à rencontrer, et avec lesquels ils pourront débattre de la situation professionnelle et de la production des jeunes architectes. Un cercle de parrainage national, constitué d’une cinquantaine de membres - maîtres d’ouvrage publics et privés, collectivités locales, partenaires de la diffusion de l’architecture - mènera des actions d’aide à la construction et assurera la publicité. La promotion régionale s’effectuera par le biais des différentes DRAC. Pour obtenir plus d’informations concernant les lauréats, leurs travaux et le calendrier des manifestations régionales et nationales, une adresse internet : www.nouveaux-albums.culture.fr
Une enquête auprès des 16 équipes lauréates de la session 2001-2002 a été menée par la direction de l’architecture et du patrimoine (DAPA) au sujet des retombées concrètes en termes de commande. Le bilan indique 51 opérations de maîtrise d’oeuvre rémunérées, et huit opérations rémunérées autres que de maîtrise d’oeuvre. 70 % des opérations sont directement liées au cercle de parrainage installé par Jean-Jacques Aillagon en décembre 2002 et présidé par Michel Delebarre, Président de l’Union sociale pour l’habitat. Le label NAJA a eu pour effet un accroissement significatif, et parfois spectaculaire, de l’activité des équipes lauréates. Thomas Corbasson, architecte lauréat des NAJA 2001-2002 avec Karine Chartier, revient sur cette expérience : «les Albums ça nous a apporté beaucoup, des publications, des rencontres, y compris avec les autres lauréats qui comme nous étaient dans la galère. Avant les Albums nous répondions déjà aux appels d’offres publics mais sans rien obtenir. En 2003, l’effet NAJA s’est fait ressentir car nous avons participé à sept concours et nous en avons gagné trois.»
L’architecte britannique Ian Ritchie, co-fondateur avec Rice et Francis de l’agence d’ingénieurs RFR, accompagné par Anne-José Arlot, adjointe au directeur de l’architecture et du patrimoine, a dévoilé les résultats en présence des treize autres membres du jury, dont l’architecte italien Massimiliano Fuksas. Avant cela, Ian Ritchie a salué l’existence des NAJA, en soulignant que «rien de tel n’existe en Grande-Bretagne, pays où les architectes construisent leur premier projet à l’âge de 50 ans !»
Les membres des quatorze équipes lauréates sont âgés de 27 à 34 ans et proviennent des quatre coins de France et d’Europe. Les échanges universitaires et les stages effectués à l’étranger ont favorisé la création de duos d’architectes franco-allemand, franco-italien, franco-espagnol ou franco-grec. A l’annonce de leurs noms, les candidats devenus lauréats se sont approchés de l’estrade, le sourire aux lèvres, certains après avoir poussé quelques exclamations de joie. Très vite les camarades se sont serrés les mains ou bien tapés sur l’épaule. Après la photo de famille chacun s’est muni de son téléphone portable pour annoncer la grande nouvelle et a pris une coupe de Champagne pour fêter l’événement. Rendez-vous est d’ores et déjà pris en avril pour la présentation officielle des équipes et le début de la campagne de promotion. A cette occasion, le Grand Prix National d’Architecture, remis en vigueur cette année, associera un architecte confirmé à cette jeune génération. Le ministère de la Culture veut ainsi réinscrire l’architecture en son sein et la dissocier de l’Equipement.
Une campagne de promotion sera ensuite lancée à travers la France et l’Europe. Elle vise à faire connaître les lauréats auprès du public et des maîtres d’ouvrage, en vue d’être inviter à des concours, voire d’obtenir des commandes directes. Les travaux des lauréats donneront lieu dans le courant de l’année à une exposition itinérante (organisée par l’IFA). Elle sera accompagnée d’une publication diffusée en nombre, notamment auprès des maîtres d’ouvrage publics et privés que les lauréats seront amenés à rencontrer, et avec lesquels ils pourront débattre de la situation professionnelle et de la production des jeunes architectes. Un cercle de parrainage national, constitué d’une cinquantaine de membres - maîtres d’ouvrage publics et privés, collectivités locales, partenaires de la diffusion de l’architecture - mènera des actions d’aide à la construction et assurera la publicité. La promotion régionale s’effectuera par le biais des différentes DRAC. Pour obtenir plus d’informations concernant les lauréats, leurs travaux et le calendrier des manifestations régionales et nationales, une adresse internet : www.nouveaux-albums.culture.fr
Une enquête auprès des 16 équipes lauréates de la session 2001-2002 a été menée par la direction de l’architecture et du patrimoine (DAPA) au sujet des retombées concrètes en termes de commande. Le bilan indique 51 opérations de maîtrise d’oeuvre rémunérées, et huit opérations rémunérées autres que de maîtrise d’oeuvre. 70 % des opérations sont directement liées au cercle de parrainage installé par Jean-Jacques Aillagon en décembre 2002 et présidé par Michel Delebarre, Président de l’Union sociale pour l’habitat. Le label NAJA a eu pour effet un accroissement significatif, et parfois spectaculaire, de l’activité des équipes lauréates. Thomas Corbasson, architecte lauréat des NAJA 2001-2002 avec Karine Chartier, revient sur cette expérience : «les Albums ça nous a apporté beaucoup, des publications, des rencontres, y compris avec les autres lauréats qui comme nous étaient dans la galère. Avant les Albums nous répondions déjà aux appels d’offres publics mais sans rien obtenir. En 2003, l’effet NAJA s’est fait ressentir car nous avons participé à sept concours et nous en avons gagné trois.»
