A l’initiative de l’homme d’affaires Richard Branson, Virgin Galactic vise à développer le tourisme spatial. Au cœur du projet, le spatioport : une base de décollage pour les vaisseaux imaginée par l’architecte Norman Foster, qui se veut ultra moderne et écologique. Présentation en images de cette architecture spatiale au sens propre du terme.

Virgin Galactic ? Un nom mystérieux qui ne désigne ni un film de Georges Lucas, le réalisateur de la Guerre des Etoiles, ni un vaisseau de la série Star Trek mais bel et bien le nom d’un projet de station spatiale à destination du tourisme pour le grand public.

A l’origine de cette folie, le milliardaire anglais, Richard Branson, bien décidé à rendre l’espace accessible à tout le monde. Posée au milieu du désert au Nouveau-Mexique, la base spatiale, baptisée spatioport, actuellement en cours de construction, a été dessinée par le cabinet d’architectes Norman Foster et l’américain URS. Futuriste et écologique, cet aéroport est en partie enfoui dans le sol afin d’utiliser tous les avantages du climat de la région. Les architectes ont tenu à ce que le lieu ait un impact minimum sur l’environnement. C’est pourquoi le spatioport exploite le vent pour la ventilation mais également la lumière naturelle à travers sa façade vitrée. De plus, des panneaux solaires et photovoltaïques s’intégreront à la structure. Enfin, il est prévu d’utiliser des matières locales et des techniques de construction régionale de manière à obtenir «un projet durable et sensible à l’environnement».

Des billets vendus 200.000 dollars
Concernant l’aménagement du site, le projet a la volonté d’allier accessibilité et intimité. Ainsi, les espaces pour les astronautes et les visiteurs seront intégrés et liés. Les zones les plus protégées comme les salles de contrôle, seront visibles mais auront un accès limité.
Le projet qui fixe de nombreux objectifs architecturaux et environnementaux est très motivant pour l’architecte Norman Foster : «nous sommes vraiment excités de faire partie de cette équipe dynamique choisie pour dessiner le premier terminal spatial. Ce bâtiment techniquement complexe n’est pas seulement une expérience spectaculaire pour les astronautes et les visiteurs mais il sera également un modèle écologique pour les futurs équipements spactioportuaires».

Et si la station est en cours de construction, des vols expérimentaux de navettes, dont l’intérieur a été créé par le designer Philip Starck, ont déjà eu lieu. Toutefois découvrir les joies de l’apesanteur aura un prix. Il faudra compter environ 200.000 dollars pour aller dans l’espace. Une somme qui ne semble pas effrayer les futurs touristes. Pour preuve, près de 40.000 personnes auraient déjà leur billet en poche pour réaliser leur propre odyssée de l’espace.

Découvrez le projet de spatioport en images, en cliquant ici

Fiche technique

Architectes : Norman Foster
Initiateur du projet : Virgin Group
Début des travaux : courant 2006
Coût des travaux : environ 225 millions de dollars (estimation)
Surface : 27. 880 m2

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