Alors que le contrat entre les deux protagonistes n'est pas encore signé, Vinci demande à Réseau ferré de France une rallonge de plus de 60 millions d'euros, en vue de la construction de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux.

Vinci aurait réclamé un complément de plus de 60 M€ à son partenaire RFF pour le projet de construction de la LGV Tours-Bordeaux, qui doit être mise en service au 1er semestre 2017, selon une information parue dans le Figaro de mercredi. L'argument avancé par le groupe de BTP ? La hausse du coût des matières premières.

 

Si les deux parties n'ont pas souhaité faire de commentaires, force est de constater qu'une bataille est en train de s'engager, alors même que le contrat de concession définitif et initial de 7.2 milliards d'euros n'est toujours pas signé.

 

En outre, Vinci n'a pas encore réalisé le bouclage financier des emprunts de 3 milliards d'euros associés au projet, tandis qu'il manque encore quelque 200 M€ à l'enveloppe promise par les collectivités locales engagées dans le projet.

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