Le groupe de BTP dément les informations communiquées par le Journal des Finances et annonce un cash flow de 200 millions d'euros.

Le groupe de BTP fait de la résistance dans la bataille de communication des chiffres. Dans sa dernière livraison, le Journal des Finances annonçait que le propriétaire à 17% des ASF (Autoroutes du Sud de la France) aurait un ratio d'endettement au 31 décembre 2002 de 110% et qu'il devrait freiner ses ardeurs dans sa politique de développement des concessions, notamment en raison d'un cash flow disponible négatif.

Lundi 10 février, le groupe de BTP a démenti catégoriquement toutes ces informations, estimant que son ratio d'endettement (gearing) " devrait être de l'ordre de 90% au 31 décembre 2002 contre 84% en 2001 ". Il rappelle également que la totalité de son endettement est logé dans les concessions et que l'essentiel de cet endettement est sans recours contre Vinci.

Après avoir précisé que l'investissement de 17% dans les ASF a représenté un montant un peu supérieur à 1 milliard d'euros, le groupe indique que, hors cette opération exceptionnelle, il estime que " son cash flow disponible après prise en compte des investissements de développement dans les concessions et du paiement des dividendes devrait représenter un montant positif supérieur à 200 millions d'euros à la fin décembre 2002 ".

Parallèlement, Bercy a indiqué en fin de semaine dernière son intention de ne pas laisser les ASF être concentrées entre les mains des trois groupes de BTP déjà présents sur le secteur, et qu'il pourrait faire appel à un investisseur européen.

Les comptes de l'exercice 2002 du groupe de BTP devraient être présenté à l'issu du Conseil d'Administration du 5 mars prochain.

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