A l'occasion du salon Pollutec, qui se déroule du 2 au 5 décembre, une convention a été signée entre les industriels du recyclage et l'éco-organisme chargé des déchets de produits électriques et électroniques (DEEE). Objectif : améliorer la collecte des déchets des récupérateurs et opérateurs de broyage.

Les industriels du recyclage, regroupés au sein de Federec, et l'éco-organisme chargé des déchets de produits électriques et électroniques (DEEE) ont signé une convention lors du salon Pollutec qui a lieu actuellement à Lyon.

 

Cet accord s'organise autour de l'amélioration de la collecte des déchets et de la lutte contre les filières illégales. Il touche surtout les récupérateurs et les opérateurs de broyage présents au sein de Federec. Ces derniers gèrent, entre autres, les DEEE ménagers rapportés par des artisans, qui n'ont pas le droit de les déposer dans les déchetteries municipales. "Nous nous sommes rendus compte que cette partie du gisement des DEEE échappait à la filière", explique Christian Brabant, directeur général d'Eco-systèmes. Les termes de la convention prévoient un soutien financier aux opérateurs pour qu'ils se modernisent et assurent la traçabilité des déchets et la dépollution. L'objectif fixé est de 400 contrats avec les récupérateurs et les opérateurs. Cent-trente-huit ont déjà été passés à ce jour entre l'éco-organisme et les récupérateurs ou broyeurs.

Selon une étude de l'organisme, ces déchets représentent un quart du gisement des DEEE.

Au final, les deux parties engagées espèrent que la collecte de ces déchets (DEEE) atteindra 30% en 2020 en France. Elles ambitionnent aussi de se mettre au niveau des objectifs fixés par la réglementation européenne en matière de collecte de DEEE, soit doubler la quantité des déchets de produits électriques et électroniques collectés d'ici à 2019.

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