Alors que la loi sur la nouvelle organisation des marchés de l'électricité (Nome) imposera, dès le 1er juillet, à EDF de revendre une partie de sa production électrique nucléaire, un rapport dont les conclusions définitives seront dévoilées mi-mars, évoque la forte probabilité d'une hausse de tarifs pour les particuliers et les entreprises.

La loi Nome ne risque pas de passer inaperçue et ses répercutions non plus.
En effet, dès le 1er juillet, le gouvernement ouvrira à la concurrence 25 % de l'énergie nucléaire produite par EDF en France. Mais avant, il devra définir le prix de cette électricité. C'est pourquoi un rapport, dont l'ensemble des résultats sera dévoilé mi-mars, a été commandé à Paul Champsaur, ancien directeur général de l'Insee. Selon des informations parues dans le Journal du Dimanche, ce rapport proposerait de fixer un prix de 39 euros par MWh alors qu'il est aujourd'hui de 35 euros. Un prix que souhaite, toutefois, conserver les fournisseurs d'électricité comme Poweo ou Direct Énergie. De son côté, EDF préconise un prix de 42 euros.
Au final, si le prix atteint 39 euros, la facture d'électricité du particulier pourraient augmenter de 5% par an jusqu'en 2015, soit ne augmentation de 30%. Quant aux industriels, ils ont déjà montré leur inquiétude en évoquant un danger pour plus de 90.000 emplois.

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