"Dès la conception du projet, nous avons travaillé avec les Restos du cœur, qui occupaient déjà le bâtiment, pour faire durer leur activité de distribution alimentaire. Nous voulions cependant ouvrir l'immeuble à une programmation partagée et avons imaginé les autres activités", raconte Nathalie Couineau, architecte à l'agence Des clics et des calques, maîtrise d'œuvre et d'ouvrage du projet La Grande Coco.

 

 

"Au rez-de-chaussée se tiendra la cantine, et aux étages les bureaux et autres espaces d'activités", désigne-t-elle d'un geste. Culturelle et solidaire, la cantine proposera "une offre de qualité à prix doux". Au sous-sol, un studio de répétition, ouvert aux habitants du quartier et dont la jauge ne pourra dépasser 19 personnes, doit être construit. Un plateau libre consacré à la tenue d'ateliers, de conférences et de formation autour de la transformation de la ville sera créé au premier étage. Dans la partie extension, 180 m² seront dédiés à quatre logements-résidences pour des chercheurs et entrepreneurs spécialisés dans la fabrique de la ville. "La Grande Coco sera pour eux un lieu de vie, un espace de travail et de restauration", précise l'architecte. Une pépinière de jeunes plants, ouverte au public, sera également installée. Elle aura pour vocation de sensibiliser les habitants à l'agriculture urbaine et de réintroduire la nature en ville. Un potager alimentera d'ailleurs en partie la cantine. Pour relier tous les niveaux, un ascenseur sera ajouté.

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