Accusé d’avoir employé illégalement des travailleurs clandestins roumains et moldaves sur un chantier de construction, un entrepreneur de la région niçoise a été mis vendredi en examen, selon une enquête menée par Nice Matin.

La traque au travail clandestin se poursuit ! Mardi matin, une opération conjointe de la police de l'air et des frontières de Menton, de l'Urssaf et de la direction du travail des Alpes-Maritimes a conduit à l'interpellation de treize ouvriers roumains et deux moldaves sur le chantier d'une villa située en bord de mer à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes).

Aucun d'entre eux ne disposait de titre de travail et seuls deux se trouvaient en France avec une autorisation de séjour en règle. Ils étaient tous logés dans un hôtel de l'arrière-pays niçois loué par un entrepreneur qui les rémunérait entre sept et huit euros de l'heure.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Nice pour «travail dissimulé», «emploi d’étrangers sans titre» et «aide au séjour irrégulier».
Interpellé mercredi, le chef d'entreprise, qui sous-traitait ce chantier pour le compte d'une entreprise monégasque, a été mis en examen vendredi.
Agé d’une quarantaine d’année, l’homme a été placé sous mandat de dépôt après avoir demandé à bénéficier du délai autorisé de quatre jours pour préparer sa défense avant que le juge ne statue sur son placement en détention provisoire ou sa remise en liberté.

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