Comment faire pour insérer un bâtiment industriel imposant (autour de 10.000 m2), en activité presque 24 heures sur 24, dans un environnement déjà très marqué par la présence du ferroviaire, mais tout de même relativement proche d'espaces de vie et d'un quartier en plein mutation ? C'est toute la difficulté à laquelle à souhaiter répondre la maîtrise d'œuvre.

 

Le caractère industriel est affirmé, "en utilisant des poncifs architecturaux issus du langage industriel du XIXe siècle". La couverture a été travaillée en "plissé", sans que celui-ci soit "répétitif" puisqu'il y a "un plissé haut, un moyen, un bas", indique François Marquet. Ce qui permet de faire entrer la lumière naturelle dans le bâtiment, dont les façades sont pourtant presqu'entièrement opaques, sans ouverture sauf au niveau de l'atelier, pour faire entrer les rames.

 

Le bâtiment ne ressemble pourtant pas seulement à "une grande boîte opaque" puisque, par un jeu de reflet, il "dialogue avec son environnement proche et lointain". Le caractère industriel est donc totalement assumé, "sans que l'on se sente enfermé grâce à la luminosité qui y est apportée".

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