Andrew Steer, le représentant de la Banque mondiale en Indonésie, a estimé jeudi que la reconstruction de la province d’Aceh, dévastée par le tsunami du 26 décembre 2004, serait plus rapide et plus efficace en 2006 qu’en 2005.

Après des débuts laborieux, le processus de reconstruction devrait passer à la vitesse supérieure dans la région d’Aceh. «Alors que le départ a été lent, je pense que la plupart des gens estiment que, en entrant en 2006, les choses vont mieux se passer», a déclaré Andrew Steer. Le démarrage difficile s’explique, selon Andrew Steer, par des décisions gouvernementales avisées de faire participer les villageois ainsi que de créer l’Agence de réhabilitation et de reconstruction d’Aceh et Nias (BRR).

«Ces décisions ont provoqué une lente entrée en matière. Mais à terme nous pensons [qu’elles] se traduiront par une mise en oeuvre plus rapide et plus efficace», selon Andrew Steer. Outre la bureaucratie indonésienne, certains expliquent également les retards par des craintes liées à la corruption et des laborieux montages des projets d'aide.
A ce jour, d’après Kuntoro Mangkusubroto, directeur du BRR, seulement 16.500 maisons sur les 120.000 prévues ont été construites dans la région indonésienne d'Aceh. Et 15.500 doivent être achevées d'ici la fin de l'année. Néanmoins, le rythme semble s’accélérer. Andrew Steer affirme ainsi que chaque mois,5.000 nouvelles maisons commencent désormais à être rebâties à Aceh.

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