EN IMAGES. Depuis fin 2015, le chantier de prolongement du RER E dans l'ouest parisien, baptisé "Eole", bat son plein notamment sous les parkings souterrains du CNIT de La Défense. Près de 400 compagnons entreprennent, en effet, des reprises en sous-œuvre au milieu de l'ouvrage existant. Découverte de cette future "cathédrale souterraine".
C'est le projet phare de la SNCF : le prolongement RER E déclaré d'utilité publique, le 31 janvier 2013 et dont les travaux sont engagés encore pour 61 mois. Démarrés fin 2015 sous les parkings souterrains du Cnit dans quartier de la Défense à Paris, les travaux de génie civil de grande envergure du prolongement du RER E, baptisé Eole (Est-Ouest Liaison Express), se poursuivent à vitesse grand V.
L'enjeu est de taille pour ce projet : réaménager une ligne existante entre Mantes-la-Jolie (Yvelines) et Nanterre d'ici à 2024 sur une longueur de 47 kilomètres et percer un nouveau tunnel d'environ 6,1 kilomètres entre La Défense et Haussmann Saint-Lazare, terminus actuel du RER E, d'ici à 2022.
"Création de trois nouvelles gares"
"Ce projet s'accompagne donc de la création de trois nouvelles gares, Porte Maillot, Nanterre La Folie et La Défense CNIT", explique ce mardi 14 novembre 2017, Xavier Gruz, directeur du projet Eole, au cours d'une visite organisée sous le CNIT dans le cadre du salon de l'Association Française des Tunnels et de l'Espace Souterrain (AFTES).
Pour la future gare du CNIT, ce chantier a pour particularité de rester très discret sous les parkings souterrains et à l'inverse d'être très "visible" depuis plusieurs mois en surface, en raison des baraquements installés sur les allées Gambetta à Courbevoie.
Les chiffres sont à couper le souffle : près de 70 % des 520.000 m3 de matériaux excavés seront acheminés jusqu'à des sites de dépôt, en aval de Paris, par barges sur la Seine, par le biais d'une plateforme créée à Courbevoie. Sans compter le coulage de 206.000 m3 de béton pour la réalisation de la gare dont 56.000 m3 de soutènements et 150.000 m3 de structures.
Grand témoin : Xavier Huillard, P-dg du groupe Vinci 
