Le groupe Saint-Gobain envisagerait de vendre ses activités " terre cuite " regroupées au sein de Terreal. Un scénario de reprise par le management est envisagé.

Le groupe Saint-Gobain conservera son activité historique Pont-à-Mousson - dont il a songé à se séparer - mais devrait vendre sa filiale Terreal, spécialisée dans les produits en terre cuite pour la couverture, la façade et la structure des bâtiments. C'est du moins ce qu'affirme le quotidien Le Figaro dans son édition du week-end. Pour l'heure aucun responsable de Terreal n'a pu se rendre disponible pour s'exprimer sur ce sujet.

Le groupe présidé par Jean-Louis Beffa aurait "déjà mandaté des banques-conseils pour l'aider à mettre en oeuvre ce retrait". "Saint-Gobain privilégierait un scénario de reprise par le management de Terreal avec le soutien de certains fonds d'investissement" indique même le quotidien.
Le journal rappelle qu'en début d'année, Saint-Gobain avait renoncé à la cession de Pont-à-Mousson "en raison de la faiblesse des offres mais aussi des réticences de Jean-Louis Beffa qui avait présidé cette société avant de prendre la tête de Saint-Gobain".

Comme on peut le lire sur le site internet de Terreal, cette entreprise est pourtant "au coeur de la stratégie de Saint-Gobain, acteur dominant dans l'enveloppe de l'habitat, qu'il s'agisse de toiture ou de façades". En fait, il semble que cette cession ait pour principal objet, la réduction de l'endettement du groupe qui atteignait 7 milliards d'euros à la fin 2002.

Dirigée par Hervé Gastinel, précédemment directeur du plan de Saint-Gobain, Terreal regroupe en France, les marques Tuiles Lambert, Tuiles TBF et TBL-Guiraud. La société emploie 2.000 personnes dans le monde réparties dans 20 sites de production dont 14 en France. Elle dispose de filiales en Italie, Espagne, Malaisie et Etats-Unis et a réalisé en 2001 un chiffre d'affaires de 330 millions d'euros.
Leader en France sur le marché des tuiles plates, tuiles canal et des tuiles à emboîtement de type romane, Terreal affiche une forte croissance pourrait valoir environ 400 millions d'euros.

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