Selon une étude récente, Moscou et les capitales des pays d'Europe centrale qui vont rejoindre l'Union européenne offrent de meilleurs perspectives de rendement qu'en zone euro.

Moscou et les capitales des pays d'Europe centrale qui vont rejoindre l'Union européenne offrent "les meilleures perspectives" en 2004 pour l'investissement immobilier, selon une étude publiée jeudi et réalisée par Urban Land Institute et le cabinet PricewaterhouseCoopers.
"Les marchés périphériques offriront de meilleurs rendements que l'espace délimité par la zone euro, à la seule exception du quartier des affaires de Bruxelles", indique cette étude, qui porte sur les investissements immobiliers en Europe.

En France, les villes de Paris et Lyon restent assez "attrayantes" pour les investissements étrangers. En revanche, l'étude est assez pessimiste pour d'autres villes européennes comme Londres, Francfort ou Amsterdam. "Envolée des taux d'inoccupation, chute des loyers et aucune amélioration en vue avant fin 2004", pronostique-t-elle.
"Dans l'ensemble, les bureaux devraient traverser une année difficile, en raison d'une offre trop excédentaire ou sous-exploitée sur de nombreux marchés", note encore cette étude.
"La France est l'un des pays d'Europe occidentale les plus prisés pour l'investissement immobilier à usage d'habitation, l'investissement industriel et l'investissement dans les locaux à usage d'habitation", relève l'étude.

S'agissant des capitaux susceptibles d'investir sur les marchés immobiliers, l'étude souligne qu'ils viendront "des fonds à capital variable allemands, des fonds d'opportunité, des investisseurs institutionnels et d'autres instruments à placement collectif".

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