La Chine vient d'instaurer une taxe foncière à Shanghai et dans la grande ville de Chongqing (sud-ouest). L'objectif de cette mesure est de s'attaquer à l'inoccupation de nombreux logements.

La Chine a décidé de lutter contre l'inoccupation de nombreux logements. Pour cela, elle vient de mettre en place dans deux villes, Shanghai et Chongqing, une taxe foncière qui sera effective dès l'achat d'un deuxième logement.

 

Ainsi, les propriétaires devront s'acquitter d'un montant annuel compris entre 0,4 et 1,2% de la valeur de l'appartement, si son prix est supérieur ou égal à deux fois la moyenne du marché. Le ministre chinois des Finances espère rapidement pouvoir étendre la taxe à l'ensemble du pays si les conditions s'y prêtent. Toutefois, cette mesure ne devrait pas entraîner un recul des prix du marché immobilier. D'ailleurs, selon le maire de Chongqing, Huang Qifan, «personne ne croit que la taxe foncière sera la solution miracle pour faire baisser les prix».

 

De son côté, Michael Klibaner, chef de la division recherche du cabinet de conseil Jones Lang LaSalle, estime que le nouvel impôt ne vise pas tant à freiner la hausse des prix qu'à encourager les propriétaires à ne pas laisser leurs logements vacants. «Jusqu'ici il y avait très peu de frais liés à la détention de biens immobiliers. Lorsque ce coût est nul, c'est très facile de les laisser vacants», a expliqué à l'AFP Michael Klibaner.

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