Le groupe Somfy, spécialisé dans les automatismes domestiques, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de près de 4 % en 2012 (989,6 M€) vient de préciser que son bénéfice net avait, lui, été réduit de moitié en un an. Il a notamment été affecté par des dépréciations d'actif en Europe du Sud.

Au mois de janvier, le groupe de domotique français Somfy annonçait un résultat en hausse, avec un chiffre d'affaires pour l'année 2012 de 989,6 M€ (+3,9 %). Aujourd'hui, la société apporte quelques précisions sur son bilan. Elle indique que son bénéfice net a quasiment été divisé par deux en un an, passant de 160,3 M€ en 2011 à 82,9 M€ en 2012. Somfy précise que le chiffre bénéficiait l'année précédente d'une plus-value exceptionnelle de plus de 63 M€ liée à la cession d'Agta Record. Outre cet événement, la société explique cette forte diminution du bénéfice par "des dépréciations d'actifs en Espagne et en Italie, deux pays fortement touchés par la récession".

 

La domotique, un relais de croissance
L'entreprise déclare avoir travaillé à la mise en place d'un plan de maîtrise de la rentabilité et de cession de petites sociétés non stratégiques. Les résultats du groupe ont été portés par les marchés émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine, Turquie) où les ventes ont fortement progressé (+27 %), alors que sur ses marchés historiques, la situation était plus difficile. Somfy a enregistré une baisse en Europe du Nord liée à des conditions climatiques défavorables mais elle déclare avoir trouvé un relais de croissance dans la domotique et l'équipement de bureaux.

 

Pour 2013, Jean-Philippe Demaël, le directeur général de la société, s'attend à une année "globalement assez proche" de la précédente, avec des marchés d'Europe de l'Ouest "encore difficiles" et une croissance attendue hors d'Europe, notamment aux Etats-Unis. "Nous continuerons à pousser nos trois leviers de croissance : émergents, domotique et bureaux", a-t-il indiqué à l'AFP. "Nous continuerons à travailler en 2013 sur les coûts directs, sur les coûts industriels et nos frais de structures", sans toutefois écarter l'idée de réaliser des acquisitions.

actionclactionfp