ANALYSE. Alors que le dérèglement climatique multiplie les épisodes de canicule et de sécheresse, les dispositifs réglementaires actuels misent sur une gestion d'évènements exceptionnels au lieu d'adopter une vision globale, regrette un rapport. Les métiers du bâtiment et des travaux publics font partie des plus exposés à la hausse des températures.


Les conséquences du changement climatique s'observent sur l'environnement et la biodiversité mais également dans l'organisation du travail. La multiplication des épisodes de canicule et de sécheresse impacte directement un certain nombre de professions, plus ou moins exposées à la hausse des températures et à ses risques sanitaires, mais aussi à des aléas climatiques (tempêtes, inondations...) plus fréquents et plus intenses et à une modification de l'environnement biologique et chimique (contact avec des produits toxiques, poussières, fumées, bruits...).

 

 

Parmi ces métiers, ceux du bâtiment et des travaux publics sont évidemment en première ligne. Dans une note d'analyse consacrée à l'évolution du monde du travail dans un contexte de changement climatique, France Stratégie (un groupe de réflexion indépendant rattaché à Matignon) liste les 23 professions les plus exposées à l'augmentation du mercure en se basant sur des enquêtes de la Dares (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques du ministère du Travail) de 2017 et 2019.

 

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