Le Groupement d'Intérêts Economiques Eliope publie les résultats du deuxième observatoire de la réglementation thermique 2000 sur le marché de la maison individuelle.

L'étude porte cette fois sur 7500 études thermiques analysées en détail et est destinée à tous les acteurs et décideurs, de la livraison à la conception de la maison. Le domaine de l'enquête est celui de la maison individuelle en secteur diffus selon toutes zones climatiques, toutes énergies et tous types d'émetteurs.

L'enquête s'efforce de publier le maximum d'informations sur l'application de la RT 2000 sur le marché de la maison individuelle et d'analyser les évolutions de la prescription et de suivre la pénétration des labels et des tendances en terme de performances et de confort.

Parmi les principales conclusions de l'étude, on notera le net avantage des plastiques alvéolaires pour les murs. Par ailleurs, le Polystyrène expansé domine la famille des plastiques alvéolaires en isolation par l'intérieur des murs avec 90% des applications.

Sur le plan des toitures, l'enquête montre un clair monopole de la laine minérale, le plastique alvéolaire ne détenant qu'une part infime du marché. Les baies vitrées sont elles majoritairement équipées de menuiseries en PVC, et ont des glaces claires dans 20% des cas, alors que les vitrages à isolation renforcée faiblement émissifs équipent aujourd'hui près de huits maisons individuelles étudiées sur dix.

Pour ce qui est des planchers, il semble, selon l'étude que la chape flottante sur isolant s'affirme comme un traitement efficace du pont thermique, avec 33% des planchers en sous-sols, terre-plein ou vide sanitaire qui en sont composés.

Enfin au chapitre des performances énergétiques, l'électricité à effet Joule reste loin devant, avec 67% contre 29% pour le gaz et 4% pour les pompes à chaleur électrique. Par ailleurs, l'étude note une prise en compte importante de la VMC, avec la mise en place de systèmes hygroréglables de type B, et A dans une moindre mesure, qui entrent dans le cadre de la RT 2000 et de l'offre Vivrélec.

L'étude souligne d'ailleurs la qualité des prestations des CMI et les très bonnes performances énergétiques des maisons, en constatant notamment que les performances moyennes, toutes énergies confondues, révèlent un gain de 10,6% par rapport à la référence C correspondant aux performances moyennes des émetteurs électriques. L'enquête montre également que les cDMI travaillent avec l'objectif d'un gain minimum de 5% de C dans le cadre de l'offre Vivrélec.

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