Pour développer le programme de Jean-Luc Mélenchon, sa représentante Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, a pris l'exemple de la ville de Chibam, au Yémen. "Appelée la Manhattan du désert, Chibam abrite des immeubles de huit étages construits en terre crue. À Dubaï, les immeubles sont réalisés en béton et en verre. Le point commun, c'est qu'il fait 45 degrés dans ces deux villes. A Chibam, la température à l'intérieur d'un immeuble avoisine les 20 degrés grâce à ces constructions. Or, à Dubaï, on est obligé d'utiliser des climatiseurs, à tel point que la température de la ville a augmenté de six degrés en 30 ans", a-t-elle pointé, rappelant qu'en France, déjà 5.000 bâtiments avaient été bâtis en paille. La députée a rappelé qu'elle sortait une proposition de loi sur "la bifurcation des modes de construction" cette semaine, proposant de "reprendre le pouvoir aux multinationales Vinci, Bouygues et Eiffage pour le redonner aux artisans". La formation et la création d'emplois non-délocalisables sont ainsi nécessaires, juge-t-elle.
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Sur l'rtificialisation, le parti de la France Insoumise propose un moratoire, "pour redécider ensemble de l'organisation du territoire et de ne plus laisser le marché le faire". Elle a ensuite rebondi sur le sujet du bois, appelant à donner plus de moyens financiers à l'Office national des forêts et à établir un plan pour que les scieries françaises "apprennent à scier du gros bois".
Elle considère également la loi Elan comme "un assèchement du modèle HLM" et se dit contre "la concentration des bailleurs sociaux". Elle demande à ce que le taux fixé par la loi SRU soit de 30%. "Les amendes devraient être plus lourdes pour les maires qui ne voudraient pas l'appliquer." Elle imagine également le développement de la ville du quart d'heure, tout en permettant des rénovations globales de logements. "Il faut redonner un droit de la beauté et de la nature", a-t-elle continué, évoquant également le sujet des habitats partagés.
"G. Kasbarian a réaffirmé qu'il ne lâcherait pas Mon Accompagnateur Rénov'" (Ch. Leconte)
