En raison d’une charge de rattrapage fiscale et d’éléments exceptionnels «qui avaient gonflé le bénéfice net en 2005», le Crédit Foncier a vu son bénéfice net reculer de 12,6% au premier semestre 2006 à 149,8 millions d'euros.

Le Crédit Foncier attribue d'une part le repli de son bénéfice net au «retour à un niveau normal de charge fiscale» : il a versé au titre des six premiers mois de 2006 un impôt de 46,1 millions d’euros contre seulement 5,5 millions d’euros un an plus tôt. Par ailleurs, les comptes du premier semestre 2005 avaient profité d'un bénéfice sur actifs immobilisés de 35,3 millions d’euros contre une perte de 1,8 million d’euros au semestre écoulé.

Mais 2006 devrait être «une bonne année», selon les dirigeants du Crédit Foncier. François Drouin, président du groupe, a indiqué qu'il tablait sur un «petit 900 millions d'euros» de produit net bancaire, contre 923 millions d’euros en 2005 et sur un bénéfice net de «300 millions d'euros éléments exceptionnels compris» contre 287 millions d’euros en 2005, soit une progression de 4,5%.

Le résultat courant avant impôts est lui en hausse de 12,2% à 206 millions d’euros, et le produit net bancaire (chiffre d'affaires) a progressé de 16,1% à 506,3 millions d’euros, ont fait valoir les dirigeants de l'établissement de crédit lors d'un déjeuner avec des journalistes. Le résultat d'exploitation affiche quant à lui une hausse de 43,8% sur un an à 203,5 millions d’euros.

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