ENVIRONNEMENT. Un décret paru au Journal officiel annonce la création d'un "Observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité" chargé de mesurer l'impact des parcs éoliens et solaires sur la flore, la faune et les paysages.

C'est officiel : un décret paru ce 7 avril au Journal officiel crée un "Observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité" dont le but sera de mesurer l'impact des parcs éoliens et solaires sur la flore, la faune et les paysages.

 

 

Prévue par la loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables (Aper) de 2023, cette nouvelle structure sera opérée conjointement par l'Office français de la biodiversité (OFB) et l'Agence de la transition écologique (Ademe), sous le "pilotage stratégique" de Bercy et de Roquelaure.

 

Réaliser une transition "véritablement vertueuse"

 

Ses principales missions consisteront à faire la synthèse "des connaissances disponibles au travers des études et données existantes sur les incidences des ENR terrestres sur la biodiversité, les sols et les paysages, ainsi que sur l'efficacité des dispositifs d'évitement, de réduction ou de compensation accompagnant le développement des ENR", lit-on dans le Journal officiel.

 

L'observatoire se chargera aussi de "la diffusion auprès du public et des parties prenantes de l'ensemble de ces synthèses de connaissances, études, expertises et données", et pourra "réaliser ou solliciter la réalisation, de manière ponctuelle et ciblée, des études et expertises spécifiques sur des sujets d'intérêt, en lien avec ses missions".

 

 

D'après l'AFP, sa création était une demande de l'association France Nature Environnement (FNE), qui juge indispensable de prendre en compte les impacts des sites d'ENR sur les écosystèmes "pour opérer une transition écologique et énergétique véritablement vertueuse".

 

L'agence souligne en outre que le décret encadrant l'agrivoltaïsme n'est toujours pas paru, alors que la ministre déléguée à l'Agriculture, Agnès Pannier-Runacher, avait indiqué qu'il serait publié à la fin du mois de mars. Le texte est particulièrement attendu par les énergéticiens et les agriculteurs.

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