Les travaux de génie civil de cet écopont de 30m de large (ce qui en fait le plus large du réseau Sanef) et de 52m de long ont été menés par Bouygues travaux publics, sur 18 mois. Les aménagements paysagers, de leur côté, ont duré environ 6 mois, sous la houlette d'ID verde.

 

Sur le tablier, le sol a été reconstitué sur 60 à 70cm à l'image de ce qui avait été extrait à proximité de l'ouvrage. "Nous avons récupéré le sable et les terres lors de la création des pistes pour la circulation de nos engins et les avons stockés par couche, pour pouvoir les replacer en respectant le même ordre, indique Mathieu Dhaybi, responsable d'opération du groupe Sanef. Mais comme nous devions créer des surfaces supplémentaires, nous n'avions pas assez de matériaux." Or, "le sable ici est acide. S'il le devient naturellement au fur et à mesure, le processus prend beaucoup de temps. Il est donc très difficile de trouver du sable déjà acide, sauf à en prélever directement".

 

Par chance, le Parc Astérix, situé à quelques kilomètres de là, procédait également à des travaux et devait évacuer le sable extrait pour les réaliser. Les équipes en charge de la construction de l'écopont ont ainsi pu récupérer ce sable, issu du même site, et donc aux mêmes caractéristiques.

 

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