DÉCRYPTAGE. Consacrés par la Réglementation environnementale 2020, les matériaux biosourcés semblent être en position de force pour s'imposer dans les modes constructifs face aux matériaux dits conventionnels. Mais si elles sont déjà structurées, les filières doivent tout de même adapter leurs rythmes de production et de distribution.


C'est ce qu'on appelle être en position de force : la future Réglementation environnementale 2020 - y compris dans ses derniers arbitrages - consacre l'utilisation des matériaux biosourcés, au premier rang desquels le bois, pour les opérations de construction. Les filières des matériaux dits conventionnels, comme le béton et l'acier, se sont inquiétées de ce renversement de tendance, faisant valoir au passage les nombreux investissements en faveur du "verdissement" de leur production réalisés depuis plusieurs années. De leur côté, et fort logiquement, les professionnels spécialisés dans les biosourcés se sont réjouis de cette orientation qui leur est pour le moins favorable, et se disent prêts à relever les défis induits par l'entrée en vigueur de la RE2020.

 

 

Mais quels sont vraiment les atouts des biosourcés, et quels sont à l'inverse leurs contraintes ? Ont-ils des particularités de mise en œuvre ? Leurs filières peuvent-elles vraiment assumer une hausse de leurs capacités de production et de distribution pour répondre à une demande qui va vraisemblablement bondir ? Et, en bout de chaîne, quel est l'impact des biosourcés sur les coûts de construction ? Comment ces entreprises peuvent-elles s'organiser et se "mixer" avec les matériaux conventionnels ? Batiactu fait le point sur le sujet.
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