VIE DES ENTREPRISES. Alors qu'Engie a repoussé de 5 jours la validation du projet de Veolia concernant le rachat de 29,9% du capital de Suez, un nouvel acteur avec un projet alternatif a fait son apparition.

Engie, qui a demandé à Veolia de relever son offre d'achat sur les 29,9 % des actions de Suez, a obtenu gain de cause. Ainsi, l'offre est passée de 2,9 milliards d'euros à près de 3,4 milliards d'euros.

 

Cette transaction doit donner lieu par la suite à un rapprochement entre Suez et Veolia afin de créer un géant de la gestion des déchets et de l'eau. Une proposition qui peine à convaincre pour l'instant Suez qui craint que "l'offre de Veolia génère des préoccupations sur l'avenir des activités de traitement et de distribution de l'eau en France et sur l'emploi au regard du montant des synergies espérées". Afin de laisser les deux parties trouver un terrain d'entente, Engie a reculé la validation de cette nouvelle offre à lundi prochain minuit. " Gagner cinq jours, c'est bien. On verra si c'est suffisant. Mais on entre clairement dans une nouvelle période (…) Nous avons cinq jours pour discuter les points concernant les failles que nous avons dénoncées et obtenir des clarifications", a souligné le président de Suez Philippe Varin.

 

Ardian, nouvel acteur du feuilleton ?

 

Toutefois, un nouvel acteur a fait son apparition ce jeudi. Il s'agit du fonds Ardian qui a montré son intérêt à acquérir les 29,9% de Suez à Engie. "Ce projet (d'Ardian) est soutenu naturellement par le management, il a l'approbation du conseil de Suez puisque c'est un soutien au plan stratégique de la société et il est aussi soutenu par les actionnaires salariés du groupe, ce qui en fait donc un plan qui du point de vue de l'intérêt des différentes parties prenantes a un certain nombre de vertus", a précisé Philippe Varin. Nul doute que les discussions ces prochains jours seront déterminantes pour connaître le sort de Suez.

 

 


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