STRATÉGIE. Le deuxième Baromètre des implantations tertiaires montre une évolution des priorités des décideurs quant au choix d'implantation de leurs bureaux, et fait apparaitre un grand besoin de flexibilité, peu compatible avec le bail ferme.


Sans surprise, l'année 2020 a vu reculer de 10% le nombre d'implantations tertiaires. Mais dès 2021, le secteur a connu un rebond de plus de 26%. L'Association des directeurs immobiliers (ADI) et le cabinet de conseil EY, ont mené, depuis novembre dernier, une enquête auprès de 265 dirigeants d'entreprises, et analysé plusieurs milliers d'implantations de services depuis dix ans. Ils en ont tiré la deuxième édition du Baromètre des implantations tertiaires en France, qui décrypte les critères de localisation des dirigeants pour leurs bureaux, la nouvelle géographie des services, les effets de la crise sanitaire et l'adaptation des entreprises, par rapport aux attentes de leurs collaborateurs.

 

EY a recensé 1.386 implantations ou extensions de sièges, de centres R&D, de back-offices ou agences commerciales en 2021. Une "hyperactivité tertiaire" qui résulte, a évalué le cabinet, des projets immobiliers menés par de grands groupes (40% des emplois et 44% des surfaces occupées) même si les PME et ETI dominent en nombre d'implantations (73% du total), par leur très forte présence en région.

 

 

L'impact du télétravail sur les choix d'implantation

 

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