ENTRETIEN. A l'occasion de la tenue du huitième congrès du Synamome, à Arles, le président de l'organisation professionnelle, Dominique Millet, fait le point sur l'actualité des maîtres d'œuvre en bâtiment.


Quelles sont les préoccupations des maîtres d'œuvre en bâtiment, alors que le huitième congrès du Synamome se tient du 20 au 22 octobre 2021, à Arles (Bouches-du-Rhône) ? Réponses avec Dominique Millet, président de l'organisation professionnelle.

 

Batiactu : Quels sont les messages que vous allez faire passer lors de votre huitième congrès, à Arles ?

 

Dominique Millet : Nous regrettons toujours que la profession de maître d'œuvre en bâtiment ne soit pas davantage encadrée. Depuis longtemps, nous demandons à ce que ce marché soit apuré. Car encore aujourd'hui, quelqu'un qui veut travailler dans la maîtrise d'œuvre, en-dessous du seuil de 150m² de recours obligatoire à un architecte, va y être autorisé sans problème : sans que personne ne s'assure qu'il soit correctement formé et en mesure d'assurer cette tâche. Nous souhaiterions par exemple que le permis déposé exige déjà une assurance professionnelle de la part de celui qui le pose. Car la réalité, c'est qu'actuellement des millions d'euros de travaux par an ne sont pas couverts par une assurance ! Et il se développe des formes de commerces de plans sur Internet, vendus 200 ou 300 euros, réalisés pour certains par des dessinateurs qui n'ont aucune expérience du terrain, récupérés ensuite par des entreprises. C'est, à mon sens, un scandale qui n'est pas assez dénoncé. Le Synamome a pour raison d'être, précisément, de cadrer cette partie du marché. Chacun de nos 500 adhérents est compétent et assuré.
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