Le budget pour une place au cimetière varie énormément d'une ville à l'autre. Selon l’Association française d’information funéraire (Afif), la Côte d'Azur serait particulièrement onéreuse avec en tête le cimetière niçois du Château dont le coût de la concession perpétuelle dépasse celle du fameux cimetière parisien du Père-Lachaise.

Une place au cimetière niçois très prisé du Château coûte 15.000 euros en concession perpétuelle et il n'y a d'ailleurs plus rien à la vente, selon l’Afif qui s'occupe depuis 1992 de répondre aux questions des familles avec une permanence téléphonique 24 heures sur 24. A côté, le cimetière de Nice-Est est plus abordable avec un tarif de 609 euros pour dix ans et 7.622 euros pour un emplacement à perpétuité.

Au cimetière du Père-Lachaise à Paris, il en coûte 663 euros pour une concession décennale et 10.000 euros pour une perpétuelle. Et il reste des places, contrairement au cimetière de Passy. En banlieue, Le tarif d'un emplacement à Thiais (Val-de-marne) ou à Pantin, (Seine-Saint-Denis) va de 184 euros pour dix ans à 2.500 euros pour une concession perpétuelle. A Auvers-sur-Oise (Val d'Oise), cimetière dont le charme bucolique et les tombes de Vincent Van Gogh et son frère attirent des visiteurs toute l'année, les tarifs sont de 176 euros pour 15 ans et 858 euros pour une concession cinquantenaire.

Ailleurs, au cimetière du Py à Sète (Hérault), où repose Georges Brassens, le tarif s'échelonne de 143 euros pour 30 ans à 600 euros pour une concession perpétuelle. Enfin, à Orléans (Loiret), un emplacement est dans la même gamme de prix, 147 euros pour 15 ans et 658 euros pour 50 ans.

Un cimetière très prisé sur la presqu’île de Crozon
Le petit cimetière marin de Landevennec (Finistère) ne peut plus accueillir, faute de places, tous les postulants au repos éternel dans son cadre enchanteur. Résidants de quelques mois ou exilés de longue date, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir être enterrés dans cette terre de la pointe Bretagne à l'abri des vents dominants, surplombée de hauts palmiers et de mimosas… «C'est toujours très difficile mais je suis souvent obligé de dire non», regrette le maire Roger Lars (PS), qui fait état d'au moins une vingtaine de demandes insatisfaites chaque année, dans un cimetière qui ne compte que 300 concessions.

 



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