Autre problématique, et pas des moindres rencontrée sur ce vaste chantier : la présence d'amiante, non encore proscrite en 1960 lors de la construction de ces immeubles, et la nécessité d'intervenir sur site occupé. Pour l'architecte Pierre-Marie Clément, "l'amiante se retrouvait à différents endroits, sur les murs, les plafonds, dans la colle des faïences, dans les enduits de peintures, et sur les sols et, tout ceci, d'une manière aléatoire, à peu près dans un logement sur 10." S'ajoute à cela, la diversité des travaux réalisés depuis tant d'années, en fonction des possibilités d'intervention laissées au bailleur par les vacances d'appartements lors des départs de locataires. D'où la volonté de la maîtrise d'œuvre de privilégier des sols souples pour le revêtement des parties communes.

 

Enfin, si la réfection complète des parties communes intérieures a valorisé le cadre de vie actuel, les aménagements extérieurs ont tout autant permis de rétablir un cadre de vie agréable et sécurisé pour les locataires, assure la maîtrise d'œuvre. "Ce projet de résidentialisation des tours 31 et 32 a permis de mettre en place des clôtures avec un barreaudage architectural sur muret bas en bordure des trottoirs, la pose de panneaux grillagés rigides en doublage de nouvelles haies, la réalisation de massif végétaux et la plantation de nouveaux arbres de haute tige mais aussi la création de nouvelles circulations piétonnes avec traitement adapté pour l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite", conclut Pierre-Marie Clément.

 

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