Le tribunal administratif vient de rendre sa décision concernant les malfaçons du Conservatoire de musique et de danse de Paris. Christian Portzamparc et les constructeurs du monument devront rembourser environ 3 millions d’euros à l’Etat et au ministère de la Culture.

L’architecte Christian Portzamparc, les bureaux d’études et d’architectes ont été tenus pour responsables «solidairement» des malfaçons du Conservatoire national de musique et de danse de Paris.

Après 12 ans de procédures, ils devront payer environ 3 millions d’euros à l’Etat et au ministère de la culture. La part de l’architecte «s’élevant à 14% des coûts à rembourser».

Pour rappel, le bâtiment avait fait l’objet en 1995 de constats inquiétants notamment concernant les verrières menaçant de s’effondrer, les portes coupe-feu non conformes et un parafoudre présentant des risques. L’Etat avait donc décidé d’effectuer les travaux et d’avancer des fonds sans attendre le jugement de l’affaire.

Christian de Portzamparc, 63 ans, lauréat de multiples prix dont le Pritzker, a notamment réalisé le siège du journal Le Monde à Paris, la tour LVMH à New York et l'ambassade de France à Berlin.

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