Les familles enrichies dans le bâtiment - travaux publics, distribution et industriels de la construction - sont en bonne place dans le classement des 500 plus grandes fortunes professionnelles 2001, édité par le magazine Le Nouvel Economiste.

L'année 2001 a été marquée par la chute des valeurs Internet et des nouvelles technologies entraînant des revirements parmi le classement. Dans ce contexte, les fortunes réalisées dans le bâtiment ont la part belle et " baignent encore dans l'euphorie de 1999 et 2000 " comme le souligne Le Nouvel Economiste. Parmi les plus fortunés du secteur, on remarquera la présence attendue de la famille Bouygues, classée à la neuvième position, avec un patrimoine estimé à 1.825 millions d'euros. Et les familles Vesperien, Decoster et Garraud, détentrices de 40.1 % de participations de Legrand (matériel électrique), qui remportent la douzième place avec 1.574 millions d'euros.

Le BTP accueille en outre deux nouveaux entrants détenteurs d'entreprises dont ils détiennent 100% des parts : Henri Brière à la 310e position avec la société Fosevel S.A (matériel de chantier) et Pierre-Etienne Bindechedler avec Soprema (étanchéité bâtiment).

La construction se retrouve aussi dans la distribution, que se soit le bricolage ou le négoce. Ainsi, François Pinault (Rexel, Pinault Bois et Matériaux) est à la tête de la troisième fortune de France, notamment grâce à sa participation de 33,93% dans PPR. Toujours dans la catégorie négoce, on trouve Marie-Christine Coisne (Sonepar) à la 110e place et les familles Richardson (chauffage), Angles (quincaillerie), Vachet (Union Matériaux), Chaufour (Anjac) ou Gay (plomberie).

Enfin, l'engouement des français pour le bricolage profite à quelques grandes fortunes, dont Michel Tabur (B3, Catena...) qui entre dans ce Top 500 mais surtout à Jean-Claude Bourrelier, détenteur de 87% de Bricorama qui se classe à la 85e place des 500 plus grandes fortunes professionnelles du pays.

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