En ce qui concerne le confort d'été en revanche, le bilan est plus mitigé. Alors que le seuil à ne pas dépasser était de plus de 10% du temps au-dessus de 25° à l'intérieur, des écarts ont été constatés, non pas en plein été, comme on aurait pu s'y attendre, mais à la mi-saison. "Au mois de septembre, les températures restent agréables mais l'on ne pense pas forcément qu'il va faire beau du coup, on ne se protège pas et la maison monte en température", analyse Didier Rospide.

 

Résultat, si l'on n'y prend pas garde, la maison peut atteindre 27 voire 28°. A l'usager donc d'anticiper les choses en fermant les volets avant de partir de chez lui. Une conclusion qui amène Didier Rospide à pointer du doigt le rôle actif que l'usager doit jouer dans d'une maison passive. "Pour que le concept fonctionne sans accroc, il faut vraiment que l'occupant s'implique dans la vie de la maison", insiste-t-il. "S'il n'est pas prêt à le faire, il faut prévoir les équipements en conséquence. Ainsi, poursuit-il, on leur préconisera plutôt des volets automatisés que des manuels". Un message qu'il faisait déjà passer mais sur lequel il entend désormais insister davantage.

 

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