L'architecture de la clinique Aloïse Corbaz à Arras, réalisée par Architecture Studio, oeuvre à changer l'image de l'hôpital psychiatrique et à lui permettre de retrouver sa place dans son environnement urbain.
L'hôpital psychiatrique est aujourd'hui un lieu de transition et de passage. Ouverture et protection ont remplacé enfermement et surveillance. Pour traduire cette vision contemporaine de la psychiatrie, le bâtiment s'ouvre à son environnement, et offre à tous les lieux de vie un extérieur de référence. A l'intérieur, les halls, les circulations, les espaces communs, sont les artères vivantes du bâtiment et représentent pour les patients le mouvement de la vie.
Conçu comme une promenade ponctuée de multiples stations : la cafétéria, les salons, les salles d'activités, les halls... le bâtiment favorise la relation du patient au monde extérieur, au mouvement et à l'évènement, pour lui donner envie de sortir de sa chambre et rompre ainsi la logique de l'enfermement. De nombreux jardins traversent le bâtiment autour desquels s'organisent des lieux clairement différenciés, baignés par la lumière naturelle.
Livré cette année pou un coût de 8,5 millions d'euros, le service psychiatrique du Centre Hospitalier d'Arras (7.400 m2 ; 107 lits) a pour particularité de subdiviser les différentes unités de soins en une partie jour et une partie nuit, afin de réapprendre aux patients le rythme nycthéméral et les repères humains, sociaux et temporels. Côté nuit, les chambres s'organisent derrière une enveloppe protectrice, légèrement incurvée en réponse à la configuration du site. Côté jour, le bâtiment devient perméable à son environnement, tourné vers le parc de l'hôpital où se prolongent ses rubans paysagers.
Par sa géométrie souple et ses matériaux (façade en cuivre), l'architecture du projet de la clinique Aloïse Corbaz, allie diversité et cohérence. Courbe régulière suivant le tracé du boulevard urbain, courbes souples s'intégrant au paysage, le projet fait usage de cette géométrie particulière, qui s'adapte sans rigidité aux données d'un programme et d'une topographie. Les courbes s'organisent en famille mais sont toutes différentes. Elles aident ainsi à se repérer dans le bâtiment.
«Architectes : Architecture-Studio»
«Photographies : Patrick Tourneboeuf»
Conçu comme une promenade ponctuée de multiples stations : la cafétéria, les salons, les salles d'activités, les halls... le bâtiment favorise la relation du patient au monde extérieur, au mouvement et à l'évènement, pour lui donner envie de sortir de sa chambre et rompre ainsi la logique de l'enfermement. De nombreux jardins traversent le bâtiment autour desquels s'organisent des lieux clairement différenciés, baignés par la lumière naturelle.
Livré cette année pou un coût de 8,5 millions d'euros, le service psychiatrique du Centre Hospitalier d'Arras (7.400 m2 ; 107 lits) a pour particularité de subdiviser les différentes unités de soins en une partie jour et une partie nuit, afin de réapprendre aux patients le rythme nycthéméral et les repères humains, sociaux et temporels. Côté nuit, les chambres s'organisent derrière une enveloppe protectrice, légèrement incurvée en réponse à la configuration du site. Côté jour, le bâtiment devient perméable à son environnement, tourné vers le parc de l'hôpital où se prolongent ses rubans paysagers.
Par sa géométrie souple et ses matériaux (façade en cuivre), l'architecture du projet de la clinique Aloïse Corbaz, allie diversité et cohérence. Courbe régulière suivant le tracé du boulevard urbain, courbes souples s'intégrant au paysage, le projet fait usage de cette géométrie particulière, qui s'adapte sans rigidité aux données d'un programme et d'une topographie. Les courbes s'organisent en famille mais sont toutes différentes. Elles aident ainsi à se repérer dans le bâtiment.
«Architectes : Architecture-Studio»
«Photographies : Patrick Tourneboeuf»
