France entière, les surfaces autorisées dans le secteur des bâtiments non résidentiels enregistrent à fin avril, un repli de l'ordre de 13 % sur 12 mois glissants, traduisant une légère amélioration de la situation par rapport à celle observée un mois auparavant, avec un recul alors évalué à - 15 %.

Le ministère de l'Ecologie a annoncé un recul persistant des autorisations de bâtiments non résidentiels, à - 13 % sur 12 mois glissants, mais constate une amélioration perceptible de la situation. Ces surfaces autorisées représentent un volume de plus de 34,1 millions m² à fin avril 2010.

 

A fin avril, à l'exception des bâtiments publics pris dans leur ensemble, pour lesquels on observe une inflexion à la baisse des autorisations, la plupart des autres catégories de bâtiments voient en l'espace d'un mois leur situation améliorée, soit qu'elles enregistrent une progression de leurs autorisations (cas des hôtels) soit qu'elles bénéficient d'un sensible ralentissement de la dégradation de leurs autorisations.

 

On observe ainsi pour les principales catégories de bâtiments les évolutions suivantes à fin avril :

 

- Bâtiments de l'Industrie : - 42,6 %, contre - 43,7 % (fin mars)
- Bureaux : - 24,1 %, contre - 27,1 % (fin mars)
- Entrepôts : - 20 %, contre - 24,4 % (fin mars)
- Hôtels : + 17,8 %, contre + 12,5 % (fin mars)
- Bâtiments publics : - 1,1 %, contre + 1,7 % (fin mars).

Des mises en chantier toujours en recul important sur 12 mois glissants, avec un net ralentissement de la dégradation sur 3 mois glissants

A fin avril 2010, le volume des mises en chantier de bâtiments non résidentiels s'établit, France entière, à 26,1-26,2 millions m² sur 12 mois glissants, soit à un niveau stationnaire par rapport au mois dernier.

 

Elles continuent de s'inscrire en fort recul sur 12 mois glissants par rapport à la période antérieure, avec une contraction de près de 24 %.

 

A fin avril 2010, sur 12 mois glissants, force est de constater que tous les segments du secteur non résidentiel demeurent déprimés, avec toutefois des reculs plus ou moins marqués selon les secteurs.
De fait, les bâtiments de l'industrie, les bâtiments agricoles et les bureaux continuent d'afficher les baisses les plus fortes sur 12 mois glissants, avec des mises en chantier en recul de respectivement 47,4 %, 38,5 % et 30,2 %.

 

Les bâtiments du service public, les bâtiments hôteliers, de même que les entrepôts affichent, pour leur part, des reculs inférieurs à 10 % sur 12 mois glissants, avec des replis de respectivement 8,8 %, 7,4 % et 6,9 %.

 

Il est à souligner qu'au niveau des bâtiments publics, tous les segments de marché sont en repli sur 12 mois glissants, à l'exception des ouvrages spéciaux (+ 30 %) et des bâtiments de transport (+ 3,4 %).

Sur les 3 derniers mois (de février 2010 à avril 2010), le recul des surfaces commencées procède d'une évolution beaucoup plus favorable que celle observée un mois auparavant, puisqu'il s'inscrit dans un repli de 13,6 %, contre un recul de 21,6 % observé à fin mars 2010.

 

Alors que sur 12 mois glissants, tous les segments de marché étaient en recul, on observe à l'inverse, que nombre de secteurs bénéficient d'une bonne dynamique de reprise sur les 3 derniers mois. C'est notamment le cas des bâtiments hôteliers (+ 73 %), des bâtiments de commerce (+ 2,7 %) et des bâtiments publics (+ 3,3 %). Pour cette dernière catégorie de bâtiments, certains segments s'affichent fortement à la hausse : ouvrages spéciaux (+ 94 %), bâtiments de l'action sociale (+ 16,4 %) et bâtiments de culture/loisirs (+ 8,2 %).

 

Le recul persistant du secteur, pris dans son ensemble, continue néanmoins d'affecter plus particulièrement certains segments de marché :

 

- le marché des bâtiments agricoles : - 54 %,
- le marché des bâtiments de l'industrie : - 32,5 %,
- le marché des entrepôts : - 26 %,
- le marché des bureaux : - 12 %.

20 régions françaises sur 22 demeurent en recul en termes de mises en chantier sur 12 mois glissants

Sur 12 mois glissants, le volume des mises en chantier des bâtiments du secteur non résidentiel s'établit sur le marché métropolitain à environ 25,8 millions m², soit un niveau très comparable à celui observé un mois plus tôt.

 

Cette évaluation à fin avril 2010 des surfaces commencées dans ce secteur des bâtiments non résidentiels traduit un repli de 24,4 % du volume des mises en chantier dans l'hexagone.

 

A fin avril, toutes les régions sauf la Corse (+ 22,3 %) et la Bourgogne (+ 1,4 %) sont inscrites à la baisse, avec une amplitude de recul variant entre - 8 % et - 51 %.
Six régions sont très fortement impactées à la baisse, avec des reculs de plus de 35 % et allant jusqu'à - 51 % : Limousin, Franche-Comté, Nord-Pas de Calais, Lorraine, Midi-Pyrénées et Basse-Normandie.
Neuf régions sont assez fortement inscrites à la baisse, avec des reculs oscillant entre - 20 et - 35 %. Il s'agit des régions Champagne-Ardenne, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Alsace, Centre, Bretagne, Aquitaine, Auvergne et Ile de France.
Cinq régions, enfin, accusent un repli de moins de 20 % : Haute-Normandie, Picardie, PACA, Languedoc-Roussillon et Pays de la Loire.

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