La ministre de l’Ecologie, Nelly Olin, pourrait revoir le tracé du parc amazonien de Guyane pour satisfaire la demande des Amérindiens à propos du classement de leur région au sein du parc. L’objectif de cette requête : préserver l’environnement des tribus de toute activité industrielle.

Les Amérindiens Wayanas et Emerillons du sud de Maripasoula en Guyane ont demandé au mois d’octobre dernier, lors de l’enquête publique relative à la création du parc amazonien, que les zones de forêts et de rivières proches de leurs villages soient classées en «cœur de parc», zone interdite aux activités minières.

«Dès l’instant où tout le monde le veut, le gouvernement soutient cette démarche de revoir la zone du cœur de parc», a indiqué Nelly Olin.

Le parc amazonien de Guyane couvre 34.000 km2, soit plus de 40% de la Guyane. Il comprend une zone de libre adhésion et une zone de «cœur». Lundi, la ministre de l’écologie a annoncé un programme d’accompagnement du parc amazonien de 49,9 millions d’euros sur 7 ans. Cette somme permettra de participer d’ici 2013 à un programme global de 64,7 millions d’euros pour les 5 communes du parc. Sur cette somme, 28,4 millions d’euros seront dédiés au désenclavement des cinq communes, actuellement sans route vers le littoral. 33,4 millions d’euros permettront de financer des équipements en eau potable, assainissement et électrification. Et enfin, un million d’euros sera consacré à la gestion des déchets.

actionclactionfp