La construction d'un ouvrage au-dessus de l'axe le plus fréquenté d'Europe n'est pas une mince affaire. Impossible de fermer l'autoroute dans les deux sens en même temps, et même de réduire le nombre de voies.

 

Pour limiter l'impact sur la circulation, il a ainsi été décidé de conserver les trois voies de circulation, en supprimant cependant les bandes d'arrêt d'urgence et en réduisant la vitesse à 90km/h. "Nous avons dû solliciter les services de la préfecture pour installer un radar provisoire, afin d'assurer la sécurité sur le chantier. Car les engins entraient et sortaient depuis les voies rapides et certains véhicules roulaient trop vite", raconte Mathieu Dhaybi, qui reconnaît que la question d'arrêter le chantier s'est posé avant la pose de radar, "c'était trop dangereux". Et malgré des périodes "difficiles", comme lors des interventions sur la pile se situant sur le terre-plein central, Mathieu Dhaybi est soulagé : aucun accident n'a été déploré.

 

Les travaux auront nécessité également au total 18 fermetures de nuit, jamais dans les deux sens en même temps. "Pour la pose des poutres notamment. Nous fermerons également pour poser les écrans en bois, et pour mettre en place la signalisation définitive", détaille le responsable d'opération de Sanef.

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