Ce projet de parc de loisirs aménagé dans une forêt de la Vienne devrait être définitivement abandonné, le tribunal administratif de Poitiers ayant prononcé une "annulation totale" du permis de construire.
En prononçant une "annulation totale", le tribunal a tenu compte d'arguments développés par l'association Vienne-Nature selon lesquels le projet menaçait l'écosystème de la forêt de Scévolles, près de Loudun, en lisière de laquelle le parc devait être implanté. Zone humide, la forêt abrite notamment des espèces de batraciens protégés, comme les grenouilles agiles et les tritons crêtés.
Imaginé par le président du Conseil général de la Vienne, déjà père du Futuroscope, le Naturascope devait être un parc de loisirs ludique et pédagogique sur le thème de l'environnement dans le monde.
Soutenu principalement par la communauté de communes du pays loudunais (CCPL) dont M. Monory a abandonné la présidence il y a plusieurs mois, ce projet s'est heurté à une vive opposition de la part de différentes associations, subissant toute une série de revers juridiques, notamment l'annulation du plan d'occupation des sols (POS).
La CCPL, qui a fait appel de chaque décision précédente du tribunal administratif, n'a pas encore rendu publique sa décision pour ce nouvel échec.
Les opposants ont l'intention d'attaquer aussi au titre de la loi sur l'eau. "Un projet surdimensionné dans un milieu écologiquement sensible, ce n'est pas jouable", a indiqué à l'AFP le juriste Benoist Busson, conseiller de Vienne-nature.
Le parc devait accueillir entre 300 et 500.000 visiteurs. Deux énormes transformateurs électriques ont déjà été installés et 25 hectares de forêt ont été défrichés.
Imaginé par le président du Conseil général de la Vienne, déjà père du Futuroscope, le Naturascope devait être un parc de loisirs ludique et pédagogique sur le thème de l'environnement dans le monde.
Soutenu principalement par la communauté de communes du pays loudunais (CCPL) dont M. Monory a abandonné la présidence il y a plusieurs mois, ce projet s'est heurté à une vive opposition de la part de différentes associations, subissant toute une série de revers juridiques, notamment l'annulation du plan d'occupation des sols (POS).
La CCPL, qui a fait appel de chaque décision précédente du tribunal administratif, n'a pas encore rendu publique sa décision pour ce nouvel échec.
Les opposants ont l'intention d'attaquer aussi au titre de la loi sur l'eau. "Un projet surdimensionné dans un milieu écologiquement sensible, ce n'est pas jouable", a indiqué à l'AFP le juriste Benoist Busson, conseiller de Vienne-nature.
Le parc devait accueillir entre 300 et 500.000 visiteurs. Deux énormes transformateurs électriques ont déjà été installés et 25 hectares de forêt ont été défrichés.
