Ce terme désignera désormais les professionnels de la conception, la réalisation, l'installation, la restauration, l'entretien des cloches et horlogeries d'édifices .

Les entreprises du secteur se sont rapidement mises d'accord sur l'appellation de Campaniste. Etymologiquement campanae désignait les cloches, à l'époque où elles ont été introduites dans les campaniles par Saint Paulin, en Campanie au Vè siècle.
Cet acte fondateur a été voulu comme l'une des premières concrétisations importantes de l'action du GIHEC (Groupement des Installateurs d'Horlogerie d'Edifices et d'Equipements Campanaires), qui a vu le jour en 2001 et qui rassemble aujourd'hui plus de 80 % de la profession soit 26 entreprises et environ 300 campanistes pour un chiffre d'affaire cumulé de 25 millions d'euros.

Cette spécialité pointue fait appel à plusieurs domaines de savoir-faire, de celui du charpentier pour l'installation des beffrois et structures bois, à celui de l'électricien et de l'électronicien pour les systèmes de commandes automatiques programmées, en passant bien sûr par la technique de l'horloger pour les mécanismes.

"C'est cette compétence multiple qu'il convient de faire reconnaître afin de permettre à ceuxqui l'exercent d'être réellement mieux insérés dans le secteur de la Culture et du Patrimoine" explique-t-on au GIHEC.

Deux chiffres donnent un aperçu du champ de cette activité : rien qu'en France on compte actuellement plus de 300 000 cloches dont 4.500 cloches classées. De nombreux édifices sont encore à réhabiliter et, dans tous les cas un suivi régulier, leur maintenance par des professionnels spécialisés est nécessaire tant pour en préserver la qualité que pour des raisons de sécurité.

actionclactionfp