POLITIQUE. Le projet de loi Grémillet, qui prévoyait un moratoire sur le développement du solaire et de l'éolien, a été largement retoqué par les députés (377 votes contre, 142 pour). Pour le Syndicat des énergies renouvelables (SER), ce rejet traduit un soutien majeur à la filière.

"Une mobilisation sans précédent pour dire stop aux aberrations énergétiques" : c'est, selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER), ce qui a permis le rejet à l'Assemblée nationale du projet de loi Grémillet, prévoyant notamment un moratoire sur le développement du solaire et de l'éolien. Un vote sans ambiguïté, à 377 voix contre et 142 pour, permettant "de révéler au grand jour [...] le très large soutien dont bénéficient ces énergies dans notre pays", considère l'organisation professionnelle.

 

Souveraineté énergétique


Le texte, préalable à la publication de la prochaine version de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), va à présent repartir au Sénat. "Nos organisations appellent désormais les sénateurs, qui seront conduits à se prononcer à nouveau sur le texte qu'ils avaient déjà adopté en première lecture, à le faire avec sagesse, équilibre et raison", implore le SER. "Les énergies renouvelables sont un outil de souveraineté énergétique et une solution pour l'ensemble des Françaises et des Français."

 

Les députés de la droite et de l'extrême-droite avaient adopté, le 19 juin 2025, un amendement prévoyant la mise en place d'un moratoire sur les énergies solaires et éoliennes. L'ensemble des filières impliquées, et au-delà, avaient dénoncé un scandale ; la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher avait dénoncé une décision n'ayant "aucun sens".

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