Pour les besoins de ce projet, une micro-carrière a été ouverte, pour une durée de 5 ans renouvelables, à 10 kilomètres à vol d'oiseau, avec l'accord du département et de la Dréal, (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) afin de disposer de pierre à bâtir. Les micro-carrières étant d'habitude réservées à la restauration patrimoniale, il a effectivement fallu une dérogation pour ce chantier expérimental.

 

D'une profondeur d'un mètre cinquante et d'une superficie d'environ 1.000 mètres carrés, ce gisement présentait l'intérêt de fournir de la pierre de qualité, de la lauze et du monolithe.

 

Développement durable

 

Une fois l'approvisionnement assuré, six personnes ont travaillé en moyenne sur le chantier. L'équipe a eu besoin de 70 heures pour extraire 300 m² de lauze et 115 tonnes de pierres. Pour implanter la construction sur le rocher, les terrassements ont impliqué un décapage sur 5 à 10 centimètres. L'édification du bâti en elle-même a représenté environ un millier d'heures.

 

Le but recherché du projet Super Cayrou était aussi de s'inscrire dans une optique de développement durable : le transport des pierres, disponibles à quelques kilomètres seulement, et la possibilité de démonter intégralement la construction - tout est récupérable - y participent.

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