La ville de Metz va proposer ce vendredi à la ministre de la Culture, Christine Albanel, l'inscription de son quartier de la gare au patrimoine mondial de l'Unesco.
Jean-Marie Rausch, le maire de Metz, va proposer à la ministre de la Culture, Christine Albanel, de demander à l'Unesco de classer le quartier dit «impérial» où, sur 160 ha, les plus grands architectes, notamment allemands, ont mis en oeuvre à partir de la fin du 19è siècle une conception entièrement nouvelle de «l'art urbain», devenu par la suite «l'urbanisme».
Le quartier «impérial» a été initié sur un terrain vierge par l'architecte allemand Conrad Wahn qui voulait que «chaque élément de cette Nouvelle ville soit esthétique et cohérent vis-à-vis de l'ensemble», explique Christiane Pignon-Feller, historienne de l'art dont l'ouvrage «Metz 1848-1918» sera annexé au dépôt de candidature. «Il s'agit d'une scénographie urbaine où tout converge vers la gare, conçue comme une cathédrale, et le château d'eau proche, construit comme un donjon», explique-t-elle.
Le quartier «impérial» a été initié sur un terrain vierge par l'architecte allemand Conrad Wahn qui voulait que «chaque élément de cette Nouvelle ville soit esthétique et cohérent vis-à-vis de l'ensemble», explique Christiane Pignon-Feller, historienne de l'art dont l'ouvrage «Metz 1848-1918» sera annexé au dépôt de candidature. «Il s'agit d'une scénographie urbaine où tout converge vers la gare, conçue comme une cathédrale, et le château d'eau proche, construit comme un donjon», explique-t-elle.