Selon une étude publiée mardi par le ministère de lEquipement, la part des loyers dans les dépenses de logement des ménages a augmenté en France depuis vingt ans tandis que celle de lénergie a diminué.
«Un cinquième des revenus des ménages en 2004 était consacré au logement, soit 3,5 points de plus qu'en 1984», a expliqué Claire Plateau du ministère de l'Equipement. «Les dépenses courantes de logement continuent d'évoluer nettement plus vite que les revenus des ménages (respectivement +5,1% et +3,2% en 2004) si bien que le poids des dépenses de logement s'accroît de 0,4 point dans le budget des ménages» pour la seule année 2004, selon le ministère.
Hausse des prix des loyers
«La hausse des prix des loyers a été très supérieure à l'inflation», a précisé Claire Plateau. Daprès un communiqué du service économie et statistique du ministère (SESP), «la croissance des dépenses courantes de logement, 5,2% en moyenne annuelle sur 20 ans, a largement été portée par celle des loyers qui ont crû de 6,2% en moyenne annuelle, alors que celle des dépenses d'énergie (2,6% en moyenne) a tempéré les évolutions». «Le loyer mobilise en 2004 les trois quarts des dépenses consacrées au logement, contre 60% en 1984», selon cette étude.
Par ailleurs, «la surface moyenne des logements est passée de 82 m2 en 1984 à près de 90 m2 en 2002 et le nombre de personnes par logement a diminué (2,6 en moyenne en 1984 et 2,4 en 2002)», ajoute l'étude.
Baisse des dépenses dénergie
A l'inverse, «le poids de l'énergie diminue régulièrement dans la dépense totale. Ce poste représentait 27% des dépenses courantes il y a 20 ans, il n'en représente plus que 16% en 2004», ajoute l'étude présentée au cours d'une conférence de presse. Létude relève des «baisses de consommations unitaires facilitée par des hivers moins rigoureux que la normale sur l'ensemble de la période», et une relative stagnation des prix «en monnaie courante».
En revanche, si les dépenses de chauffage ont diminué «les dépenses affectées à l'eau ont fortement augmenté», selon l'étude, passant de 8% à 18% des dépenses dans le poste «énergie-eau» des dépenses courantes.
Hausse des prix des loyers
«La hausse des prix des loyers a été très supérieure à l'inflation», a précisé Claire Plateau. Daprès un communiqué du service économie et statistique du ministère (SESP), «la croissance des dépenses courantes de logement, 5,2% en moyenne annuelle sur 20 ans, a largement été portée par celle des loyers qui ont crû de 6,2% en moyenne annuelle, alors que celle des dépenses d'énergie (2,6% en moyenne) a tempéré les évolutions». «Le loyer mobilise en 2004 les trois quarts des dépenses consacrées au logement, contre 60% en 1984», selon cette étude.
Par ailleurs, «la surface moyenne des logements est passée de 82 m2 en 1984 à près de 90 m2 en 2002 et le nombre de personnes par logement a diminué (2,6 en moyenne en 1984 et 2,4 en 2002)», ajoute l'étude.
Baisse des dépenses dénergie
A l'inverse, «le poids de l'énergie diminue régulièrement dans la dépense totale. Ce poste représentait 27% des dépenses courantes il y a 20 ans, il n'en représente plus que 16% en 2004», ajoute l'étude présentée au cours d'une conférence de presse. Létude relève des «baisses de consommations unitaires facilitée par des hivers moins rigoureux que la normale sur l'ensemble de la période», et une relative stagnation des prix «en monnaie courante».
En revanche, si les dépenses de chauffage ont diminué «les dépenses affectées à l'eau ont fortement augmenté», selon l'étude, passant de 8% à 18% des dépenses dans le poste «énergie-eau» des dépenses courantes.