Le littoral breton n'échappe pas à la crise immobilière. Les prix de vente et les transactions ont observé d'importantes chutes en 2009, selon les chiffres du conseil régional des notaires de Bretagne. Un phénomène qui pourrait profiter aux Bretons eux-mêmes, qui voient le marché revenir à des prix plus abordables.

Le littoral breton a connu une accélération de la baisse des prix de l'immobilier en 2009, selon les chiffres publiés par le conseil régional des notaires de Bretagne. Un recul de 10 à 15% en moyenne aurait été observé sur les communes du littoral breton, un calcul qui prend également en compte la Loire-Atlantique.

 

«L'engouement pour les résidences secondaires a connu un coup d'arrêt», indiquent les notaires dans leur étude. «Aujourd'hui, les Franciliens qui dynamisaient l'immobilier sont moins présents sur le marché ; les retraités qui veulent s'approcher du littoral attendent de vendre leur bien avant de racheter».
Après une flambée des prix, les montants des transactions seraient revenus au niveau de ceux de 2005. Seuls les «produits exceptionnels», tels que les petits manoirs, semblent résister à ce phénomène et se vendent sans baisse de prix. Pour les produits plus ordinaires, devant des prix qui continuent de baisser, le volume des ventes peine également à repartir. Retombée positive de ce phénomène, «les locaux vont pouvoir se réapproprier un marché dont ils avaient été écartés à cause des augmentations à répétition», notent les notaires.

 

Dans le détail, les chutes de prix ont atteint 20,10% sur le littoral du Finistère-nord (autour de Saint-Pol-de-Léon) au cours des trois premiers trimestres de 2009, 19,5% sur la Côte d'Amour (Loire-Atlantique), 16,5% sur la Côte de Granit rose et le Goëlo (Côtes-d'Armor), et 13,90% dans la zone du Golfe du Morbihan et de la baie de Quiberon.

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