Clameur, un organisme créé en 2006 par différents acteurs du marché de limmobilier, a publié mercredi son Observatoire des loyers en France. A retenir : une hausse des prix des loyers qui semble sapaiser sur les marchés locatifs privés. Détails et commentaires sur létude.
«Le temps des hausses rapides des loyers paraît maintenant terminé», a déclaré mercredi Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris X Nanterre, lors de la présentation de l'Observatoire Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux) 2007 des loyers en France.
Les loyers auraient ainsi connu une hausse de 2,6% en moyenne en 2007, soit une moins forte hausse qu'en 2006 (+3,4%) et 2005 (+5,1%). Pour le professeur Mouillart, «dans le contexte des hésitations qui ont entouré le marché en 2006 (conjoncture économique morose, dégradation du climat social, (très) faible progression du pouvoir dachat ), la hausse des loyers a ralenti de manière sensible. Depuis le début de lannée 2007, alors que la mobilité résidentielle se réduit, le ralentissement de la hausse des loyers se confirme».
Les propriétaires-bailleurs ont dû «largement tenir compte» de ce ralentissement «pour faciliter la mise en relocation de leurs biens». Les loyers dits de relocation n'augmentent ainsi que de 5,7% en 2007, contre des hausses de 7% en moyenne entre les années 2001 et 2004.
Ralentissement plus prononcé en 2008
Pour Michel Mouillart, «le scénario est chaque année à peu près le même : le constat des tendances qui peut être dressé à la fin de lhiver est morose. Puis, avec larrivée de lété, les marchés locatifs privés retrouvent de la vigueur ( ) Dès la fin des vacances dété, les tendances de lannée en cours sont presque définitivement dessinées».
Néanmoins, selon le professeur déconomie, «le ralentissement est plus prononcé cette année quà lhabitude». Le rythme annuel de progression des loyers nest que de 0,7% en ce début dannée contre 1,2% en 2007 à la même période. Sur les 890 villes étudiées par Clameur, 31,6 % voient leurs loyers baisser par rapport à lannée dernière.
Petits logements en lente progression
Reste quaujourdhui preuve est faite de détente sur le marché : «les délais moyens de remise en location sont allongés depuis 2004», précise en effet Michel Mouillard. En outre, «les portefeuilles de biens disponibles à la location ont enflé, les taux de révision sur propositions de loyer ont augmenté et les exigences des candidats à la location sont plus grandes aujourd'hui que par le passé», ajoute-t-il.
Autre constat : ce sont les loyers des petits logements qui progressent le moins rapidement, «la demande pour ce type de produits ayant été fortement pénalisée par la dérive des aides personnelles au logement de ces dernières années», dénonce Michel Mouillart, qui relève une baisse de 0,2% sur les loyers des studios depuis le début de l'année 2008.
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Les loyers auraient ainsi connu une hausse de 2,6% en moyenne en 2007, soit une moins forte hausse qu'en 2006 (+3,4%) et 2005 (+5,1%). Pour le professeur Mouillart, «dans le contexte des hésitations qui ont entouré le marché en 2006 (conjoncture économique morose, dégradation du climat social, (très) faible progression du pouvoir dachat ), la hausse des loyers a ralenti de manière sensible. Depuis le début de lannée 2007, alors que la mobilité résidentielle se réduit, le ralentissement de la hausse des loyers se confirme».
Les propriétaires-bailleurs ont dû «largement tenir compte» de ce ralentissement «pour faciliter la mise en relocation de leurs biens». Les loyers dits de relocation n'augmentent ainsi que de 5,7% en 2007, contre des hausses de 7% en moyenne entre les années 2001 et 2004.
Ralentissement plus prononcé en 2008
Pour Michel Mouillart, «le scénario est chaque année à peu près le même : le constat des tendances qui peut être dressé à la fin de lhiver est morose. Puis, avec larrivée de lété, les marchés locatifs privés retrouvent de la vigueur ( ) Dès la fin des vacances dété, les tendances de lannée en cours sont presque définitivement dessinées».
Néanmoins, selon le professeur déconomie, «le ralentissement est plus prononcé cette année quà lhabitude». Le rythme annuel de progression des loyers nest que de 0,7% en ce début dannée contre 1,2% en 2007 à la même période. Sur les 890 villes étudiées par Clameur, 31,6 % voient leurs loyers baisser par rapport à lannée dernière.
Petits logements en lente progression
Reste quaujourdhui preuve est faite de détente sur le marché : «les délais moyens de remise en location sont allongés depuis 2004», précise en effet Michel Mouillard. En outre, «les portefeuilles de biens disponibles à la location ont enflé, les taux de révision sur propositions de loyer ont augmenté et les exigences des candidats à la location sont plus grandes aujourd'hui que par le passé», ajoute-t-il.
Autre constat : ce sont les loyers des petits logements qui progressent le moins rapidement, «la demande pour ce type de produits ayant été fortement pénalisée par la dérive des aides personnelles au logement de ces dernières années», dénonce Michel Mouillart, qui relève une baisse de 0,2% sur les loyers des studios depuis le début de l'année 2008.
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