Si les prix des logements anciens sont globalement stables sur un an, le nombre de transactions chute au deuxième trimestre, notamment à Paris, selon les derniers chiffres des notaires. Découvrez l'ensemble des résultats.

La conjoncture est difficile et l'immobilier n'est pas épargné par la crise. Pourtant, les prix n'observent pas de hausses fulgurantes.

 

Ainsi, selon les derniers chiffres des notaires, au deuxième trimestre 2012, les prix des logements anciens ont diminué de 0,3 % en données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS) : -0,3 % pour les appartements comme pour les maisons. «Sur un an, les prix sont globalement stables», précisent les notaires. Toutefois, ce maintien diffère sur un an entre les divers produits : +1,1 % pour les prix des appartements et -0,9 % pour ceux des maisons.

 

Légère hausse du prix du m2 à Paris
En Île-de-France, au cours du deuxième trimestre 2012, les prix des logements anciens ont reculé de 0,1 % (chiffres provisoires CVS). Dans le détail, les prix des appartements baissent de 0,2 % et ceux des maisons de 0,1 %. Aujourd'hui, le prix du m2 à Paris pour un appartement atteint 8.340 euros, il était de 8.260 euros au premier trimestre 2012.

 

En province, les prix ont baissé de 0,3 % (CVS) au deuxième trimestre 2012 : -0,4 % pour les appartements et -0,3 % pour les maisons. Sur un an, les prix des logements anciens en province sont désormais également en baisse : -0,8 % (+0,2 % pour les appartements et -1,3 % pour les maisons).

 

Si les prix se montrent relativement stables, le nombre de transactions chute. Il est estimé à 788.000 sur les douze mois de juillet 2011 à juin 2012 sur l'ensemble de la France, soit une baisse de 4 % par rapport aux transactions conclues d'avril 2011 à mars 2012. Sur un an, même tendance : -3,3 % par rapport à la période allant de juillet 2010 à juin 2011. A Paris, le nombre de ventes est de 6.560. Résultat : la baisse entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2012 affiche -22%.

actionclactionfp