Les travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Toulouse-Bordeaux devraient démarrer en 2013 pour une mise en service à l’horizon 2016-2017. L’objectif à terme est de relier Toulouse à Paris en un peu plus de trois heures au lieu de cinq actuellement.

A la suite de leur rencontre avec Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durables, mardi à Paris, les élus de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine se sont dit satisfaits des garanties données selon eux quant au lancement des travaux de la LGV Toulouse-Bordeaux en 2013.

Le président de la région Midi-Pyrénes, Martin Malvy, parle d'«avancées» et d'«une réunion qui nous a permis de mieux cerner le calendrier». Il rappelle que «tout décalage dans le processus retarderait d'autant la mise en service de cette liaison qui, si il est respecté, devrait voir un aboutissement des travaux aux alentours de 2016». De son côté, Philippe Douste-Blazy, président du Grand Toulouse, a salué «une méthode de travail et surtout un calendrier permettant de tenir le challenge effectif des travaux de cette ligne à grande vitesse ferroviaire en 2013».

Les collectivités locales de Midi-Pyrénées du 21 mai dernier avaient annoncé avoir trouvé un accord pour le financement des études sur cette ligne. Aux termes de l'accord, le conseil régional Midi-Pyrénées doit participer à hauteur de 5,24 millions d'euros. La communauté d'agglomération du Grand Toulouse doit débloquer 4,5 millions d'euros et le conseil général de la Haute-Garonne 3,5 millions d'euros.

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