Nouveau rebondissement dans l'exploitation des barrages français. Le gouvernement réfléchirait à la création de sociétés mixtes (soit 51% détenus par l'Etat et 49% par des énergéticiens privés), afin de pouvoir gérer leur production. Explications.

Tandis que la Cour des Comptes réitérait début septembre, son appel auprès du gouvernement pour ouvrir à la concurrence les concessions des barrages hydroélectriques, il semble que l'Etat réfléchisse à une autre solution.

 

Selon le quotidien Les Echos, il pourrait créer des sociétés publiques afin d'exploiter les infrastructures. Un projet de "sociétés d'économie mixte" (au capital partagé entre sphère publique et secteur privé), soutenu par le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, serait en pourparlers. Concernant la partie privée, un appel d'offres ouvert à la concurrence européenne pourrait ainsi être mis en place. Autre point sur lequel travaillerait l'Etat, la destination de l'électricité qui pourrait être exclusivement française, avec néanmoins une exception pour les vallées munies des petits ouvrages. Pour l'instant, l'information n'est pas confirmée par les hautes autorités. Les décisions devraient être actées durant la deuxième quinzaine de février, selon le quotidien économique.

 

Actuellement, les barrages appartiennent à l'Etat, et deux entreprises se partagent leur exploitation : EDF qui exploite 80% de la puissance installée et la Compagnie nationale du Rhône (CNR) (12%) détenue en partie par GDF Suez. D'ici à 2020, des dizaines de barrages français actuellement gérés par EDF et GDF Suez, devraient voir leurs concessions renouvelées avec une mise en concurrence.

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